Entre Lot et Dordogne
Capdenac 
(étape n°9)
Notre prochaine étape sera Capdenac. Mais lequel ? Nous avons pris le circuit des deux. Capdenac-gare, dans l’Aveyron ?Une aire de services CCP au bord du Lot, mais un environnement urbain sans grand charme.
Capdenac-le-haut, PBVF, dans le Lot, mais sans aire ?
Ce sera finalement la ville haute sans savoir comment nous stationnerons. L’idée se révèle judicieuse puisque non seulement Capdenac-le-haut est plein de charme mais en plus il y a un grand parking partagé où nous pouvons passer la nuit.
Nous filons immédiatement arpenter le petit bourg médiéval. La visite avec le plan sera pour demain car nous sommes fin octobre et la nuit tombe vite. Pas âme qui vive et aucun commerce ouvert. Et l’OT a fermé ses portes pour le restant de l’année ! Il faut arriver ici avec les pleins et les vides. 
La balade au soleil couchant est agréable.
petit jardin communal
Le soleil se couche. Il est l’heure de regagner Cigalon pour une soirée lecture.
Mardi 27 octobre 2021 
 
Ce matin, il fait beau et c'est à présent plan en main que nous partons à la découverte du village. Une écharpe de brume recouvre encore la ville basse.
Capdénac-le-Haut, place forte commandait l’entrée de la presqu’île. Des éléments de fortifications témoignent encore de cette époque.  
Nous laissons le donjon à notre droite pour franchir la porte de Gergovie aujourd’hui largement détruite.
C’était un élément essentiel de défense de la citadelle dont elle contrôlait le seul accès aisé. Elle se composait de cinq portes successives. Seule, une barbacane a été conservée.
La porte comtale en arc brisé s’ouvre sur la rue de la Peyrolerie. Son nom fait sans doute référence au comte d’Aurillac. Les peyroliers sont les fabricants de chaudrons en cuivre.
Cette rue abrite des maisons anciennes dont certaines conservent les vestiges d’échoppes et d’ateliers d’artisans.
Nous arrivons à la place St-Andrieu, du nom d'une église dédiée à Saint André, détruite pendant les guerres de religion.
Un escalier mène à la fontaine des Anglais mais en l’absence d’ouverture de l’OT, point de jeton pour y accéder ! 
 
Nous poursuivons donc notre découverte jusqu’à la Porte Vigane dite de la Narbonnaise.
En revenant sur nos pas, jouxtant la porte, nous découvrons la maison des gardes fortement restaurée qui aurait peut-être servi d'hôpital. Elle abrite l’OT et la bibliothèque.
De belles sculptures en fer
Le quartier recèle de belles constructions. A gauche, la rue Galiot de Genouilhac; à droite, la rue du Sault qui débouche sur la Place Sully.
Nous aboutissons à l’église St-Jean-Baptiste du XVIIIème siècle. Elle a été érigée sur les ruines de l'ancienne église détruite pendant les guerres de religion. 
Retable baroque.
Face à l’église, la mairie établie dans une ancienne maison consulaire.
Le portail classique datant du XVIIème siècle aurait été déplacé en 1696 de l’ancien château de Sully.
Nous nous dirigeons vers le donjon carré certainement érigé au XIIIème siècle. Il n’a jamais été résidence d’un seigneur mais il abritait une garnison et une salle des gardes. Malheureusement pas de visite aujourd’hui.
Nous terminons notre circuit dans les remparts par le petit jardin médiéval organisé autour des 4 sens.
Une fontaine représente l’ouïe.
pigeonnier (fin XVIIIème ou début XIXème siècle)
Hors murs, nous allons jusqu’au puits-fontaine gaulois, principal vestige du dernier siège de César en Gaule. 
Il s’agit du trop-plein du puits-fontaine gaulois découvert par les frères Champollion en 1816. Si le puits-fontaine se trouvait dans les murs de la ville, son trop-plein coulait vers l’extérieur dans un large bassin. Ce bassin avait disparu durant des années car il fut comblé par des tonnes de déchets. Ce n’est qu’en 2002 que des bénévoles retrouvèrent l’ouvrage et le dégagèrent.
A côté, présence d'une voûte maçonnée. C’est la fontaine de César.
Au retour de promenade, il est l’heure de déjeuner avant de reprendre la route. Je suis très contente d’avoir pu compléter mes collections : Capdenac est riche en petit détails.