Freiburg im Breisgau 2009
C’est pour préparer une rencontre de camping-caristes que nous nous sommes rendus à Fribourg-en-Brisgau en ce premier dimanche de l’Avent. 
Petit passage tout d’abord à l’aire de service, histoire de repérer les lieux. Nous sommes bien accueillis et on nous propose même de réserver des emplacements pour le jour de notre visite. Treize camping-cars ce n’est pas rien ! 
Mais du coup, j’oublie de faire des photos de l’endroit ! 
 
Pour une fois, comme nous sommes en voiture, nous pouvons nous garer en centre ville. Les parkings sont gratuits le dimanche et il n’est pas trop difficile de se garer. 
 
Il y a en fait quatre petits marchés : celui de Rathausplatz, de la Franziskanerstraße, du Unterlindenplatz et le Kartoffelmarkt. C’est un peu à l’image de Colmar où l’on peut visiter cinq marchés différents. Mais la comparaison s’arrête là ! 
 
A notre arrivée, il n’y a pas encore trop de monde. Les badauds vont arriver avec la nuit et les illuminations. Nous constatons qu’il y a moins de stands sur le thème de Noël qu’en France. Un peu d’artisanat, quelques décorations et surtout beaucoup de nourriture. Cela va des épices, thé, pain jusqu’aux plats cuisinés. Nous sommes stupéfaits par les habitudes des Allemands. Ils mangent dans la rue, debout, de la choucroute, des saucisses grillées, des Dampfnudel … ; le tout servi sur des assiettes en faïence, vraisemblablement consignées. Nos narines sont fortement sollicitées et les odeurs de nourriture se mêlent à ceux du Glüwein, le vin chaud qu’on boit ici aussi bien dans des chopes que dans des verres plus originaux comme des bottes. 
 
Nous partons ensuite à la découverte de la ville qui se révèle très belle. 
Nous flânons dans les rues pour prendre quelques photos même si le temps gris et maussade n’est pas favorable à la prise de vue. 
Nous serons donc quitte de revenir avec les beaux jours. Finalement, ce n’est pas loin de chez nous puisque nous avons mis moins d’une heure par l’autoroute. 
 
L’emblème de la ville est sa cathédrale. Elle se voit de loin. Dommage, comme celle de Strasbourg, elle panse ses plaies. Voilà ce que c’est d’être une vieille dame de plus de six siècles. Sa flèche s’élance dans le ciel à 116 mètres de hauteur. 
 
A l’intérieur, il y a du monde. Nous faisons un tour rapide et remarquons que sous la chaire un buste regarde par une lucarne;vraisemblablement le sculpteur qui s’est représenté. C’est rare au Moyen Age mais nous avons déjà vu la même chose en Italie. 
Le déambulatoire sert de remise et l’on y découvre de belles statues ainsi que deux fontaines. C’est curieux comme endroit pour édifier des fontaines! 
 
A la cathédrale pas de crèche. Nous n’en avons vu qu’une seule, à l’entrée du marché. 
 
Face à la cathédrale se dresse la maison historique des marchands qui servait autrefois de siège à l’administration du marché, des douanes et des finances. Elle a été construite au cours du XVIème siècle. Les armoiries et les statues qui ornent la façade constituent un hommage à la maison des Habsbourg. 
 
L'ancien hôtel de ville qui date du XVIème siècle attire le regard par sa couleur rouge brique intense et sa façade à redans. Il abrite à présent l’office du tourisme. 
 
Le nouvel hôtel de ville, juste à côté, de la fin du XIXème siècle est de style renaissance et a gardé des façades à redans. C’est en fait deux anciennes maisons du XVIème siècle qui ont été raccordées par un corps central à arcades. 
 
Nous franchissons la Martinstor mais il commence à faire trop sombre pour prendre cette magnifique tour en photo. C’est la plus ancienne porte de la ville de l’époque médiévale. 
 
Nous terminons la journée dans un restaurant où nous dégustons un fameux sacher … même si la spécialité de la région est le Schwartzwälder.