Bergheim octobre 2006
On entre dans la ville par la porte haute érigée au XIVème siècle. C’est la seule des trois tours portes encore existante. Les troisième et quatrième étages sont en colombage.
Une fresque dans l’un des murs nous rappelle que Bergheim a eu un temps le statut équivalant à celui d’une ville libre. Parmi les privilèges offerts par ce statut particulier, il y avait celui du droit d’asile. Monsieur « Lagmi » , figure symbolique, représente un homme du Moyen-Age qui montre ses fesses et fait un pied de nez à ses poursuivants
La porte s’ouvre sur grand’rue, bordée de belles maisons de vignerons.
Beau cadran solaire rénové pour la dernière fois en 1977. Sur le ruban qui porte les initiales de son créateur, une citation latine rappelle que le cadran a été fait en 1711 et que «la vie fuit comme une ombre». 
Ce cadran indique les heures, les 1/2 heures, les 1/4 heures, les changements de saison, la position du soleil dans le zodiaque, à quelques jours près la date de l'année, ainsi que l'heure du lever et du coucher du soleil.
L’église date du XIVème siècle a été à plusieurs reprises transformée, notamment la partie haute du clocher
Nous prenons la promenade des remparts qui permet de faire le tour d’une partie de la ville.
 Les fortifications de la ville que l’on doit en partie à Henri de Ribeaupierre qui dès 1312 a fait protéger la ville par une muraille. Plus tard, une seconde enceinte est venue renforcer le tout, séparée de la première par un fossé d’eau..
A la fin du XVe siècle on bâtit les huit tours flanquantes demi-rondes adaptées aux armes à feu. La totalité de ces tours flanquantes subsiste. On y trouve de belles archères et des gargouilles impressionnantes.