Aveiro
A Aveiro le parking a changé et un panneau interdit le stationnement des CC le long du quai Sao Roque. Par contre, un endroit leur est réservé juste à côté, sous la voie rapide. Pas très propre mais il a le mérite d’exister.
Même si le temps reste résolument à la grisaille, nous allons nous promener dans la ville et redécouvrons des maisons de style très différent. Certaines sont très colorées, d’autres ont opté pour un style art déco, baroque ou typique de la région.  
Les nouvelles constructions n’ont rien à envier à l’architecture française.
Comme dans les autres villes portugaises, on trouve essaimés à travers la ville ces personnages en bronze, témoins de la vie locale.
L’église de la Misericorde des XVI/XVIIème siècles s’élève sur la place de La République. Sa façade décorée d’azulejos se cache derrière les fleurs bleues d’un arbre dont je ne connais pas le nom. 
La sculpture moderne faite de masques déjà un peu dégradée l’an dernier a encore perdu des pièces. D’ici combien de temps ne restera-t-il plus rien ?
D’autres sculptures reprenant le même thème, à savoir une tête sur des pieds jalonnent notre parcours. Nous les avons recherchées l’an dernier !
Ces fenêtres nous ont également intrigués. Elles sont toujours là, immuables.
Une des caractéristiques d’Aveiro qui semblent réjouir tous les visiteurs si l’on se réfère aux nombreux photographes, ce sont les azuléjos qui décorent l’ensemble de la ville. Inutile d’aller jusqu’à la gare, cerise sur le gâteau, il y suffisamment de panneaux à travers la cité. Aux carreaux bleus typiques succèdent maintenant des faïences beaucoup plus colorées mais aussi belles. Très souvent, elles illustrent des scènes de la vie quotidienne :la pêche, la récolte des algues et du sel.
Les touristes sont beaucoup moins nombreux cette année. Conjoncture ? Temps ? Par conséquent l’activité des moliceiros se réduit aussi. A l’origine, ces barques à fond plat servaient à la pêche à l’anguille, au transport du sel, des marchandises, des personnes mais aussi à la collecte des algues (moliços) d’où leur nom. Sur leur proue sont dessinées des scènes de la vie quotidienne ou de l’histoire du Portugal. Pour passer sans encombre sous les ponts, le haut de leur poupe est amovible.
D’autres décorations murales égaient aussi la cité : les peintures en trompe-l’œil fort nombreuses et criantes de réalité.
Le cireur de chaussure est néanmoins bien réel et ce n’est pas le premier que nous avons vu au Portugal où les petits métiers sont encore bien représentés.