Carnaval Vénitien de Rosheim 2010
Le carnaval vénitien ! 
Une fois que le virus est attrapé, il est difficile de s’en défaire. C’est ce qui nous est arrivé, par hasard, en 2008, lorsque nous avons débarqué à Annecy, en plein carnaval vénitien! 
 
En 2010, Rosheim a accueilli pour sa deuxième édition plus de 200 costumés venus de tous horizons jusqu’aux lointaines Amériques ! Le petit village alsacien est en effet une étape sur le chemin du carnaval de Venise. 
 
Cette année, nous avons assisté à la parade nocturne du samedi soir et nous sommes revenus le dimanche matin pour prendre des photos. 
 
Il fait gris et dans les rues de Rosheim règne une étrange ambiance feutrée. Devant le silence des costumés, le public, venu nombreux, semble également frappé d’une sorte de mutisme. On échange à voix basse mais dans les yeux, se devine une grande admiration pour ces costumés qui déambulent silencieusement à travers les rues de Rosheim s’arrêtant et prenant inlassablement la même pose, se prêtant ainsi au jeu des photographes. 
Costumes sophistiqués, certains à la limite du kitsch, mais aussi costumes d’une grande beauté ayant nécessités de nombreuses heures de travail, où aucun détail n’a été oublié. Les animaux des contes côtoient les personnages typiques de la commedia dell’arte. Arlequin, valet malin qui aime bien manger et tombe souvent amoureux, porte l'habit à losanges aux couleurs éclatantes. Pierrot, valet naïf à la figure enfarinée est revêtu d’un large vêtement blanc. Colombine, servante, tantôt amoureuse d’Arlequin, tantôt de Pierrot, accorde son costume à celui de son bien-aimé. 
Le service d’ordre est assuré par une quarantaine de Casanova, revêtus du costume traditionnel du carnaval vénitien, à savoir la Bauta qui se compose d’une cape noire accompagnée d’un chapeau noir, le tricorne et d’un masque blanc pour cacher le visage. La lèvre supérieure est élargie et proéminente sous un petit nez pour modifier le timbre de la voix, rendant ainsi la personne qui le portait impossible à identifier. Ainsi cachés, les Vénitiens devenaient égaux et surtout tout leur était permis peu importe leur condition sociale. 
Les femmes portaient la moretta, petit masque ovale en velours noir complété d’une voilette et d’un petit chapeau à large bord. 
Le masque restait appliqué au visage grâce à un petit bouton que l'on tenait avec la bouche. Cela explique que ce masque était muet. On dit que les hommes appréciaient de voir ainsi les femmes réduites au silence !!!
Déclinaisons de couleurs et de tulle roses, saumon et orange
Vraisemblablement le plus jeune costumé.
un chat
Costumes d’époque
L’or et le noir n’arrivent pas à adoucir l’air sévère de ce personnage.
Magnifique Pierrot dont le costume est rehaussé de couleurs printanières. Le masque laisse voir les yeux.
Parmi ces Casanova, cherchez l’intrus …
Un soleil dans un ciel tout bleu.
Des chapeaux sophistiqués
Un oiseau au plumage orangé.
Le sourire de ce costume aux tournesols en fait un personnage très sympathique
Il n’y a pas une couleur qui manque sur ces costumes !
Une ingénue dans une déclinaison d’or.
un chapeau portant les fruits de la moisson
Colombine a craqué pour Arlequin.
Peau d’âne est magnifique.
Maya l’abeille porte un habit très abouti même s’il a l’air trop abouti.
Ma préférée de l’édition 2010
Mon texte multi-lignes
Colombine n’en pince que pour Pierrot.
Le couple vient de Ludwigsburg. Difficile de le photographier sans qu’il ne bouge.
Des robes à panier comme on les portait au XVIIIème siècle. L’ampleur de ces robes pouvait atteindre 4 mètres !