Rallye de France Alsace 2012
Le rallye est né en même temps que l’automobile même si l’appellation ne date que de 1911 avec le premier Rallye Automobile à Monte-Carlo. Il faut attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour voir apparaitre les premières spéciales. 
A partir de la saison 1973, la Fédération Internationale de l’Automobile décide de créer le titre de Champion du Monde des Rallyes « Constructeurs ». 
Depuis 2010, le rallye a lieu en Alsace, sur les terres natales de Sébastien Loeb. 
WRC est un sigle d’origine anglaise qui désigne le World Rally Championship, en plus clair le championnat du monde des Rallyes mais aussi World Rally Car, c’est-à-dire la voiture préparée pour le championnat du monde. A noter qu’un rallye WRC doit obligatoirement se terminer un samedi ou un dimanche. 
Pour la troisième année consécutive, nous avons suivi la première spéciale du dimanche matin, cette fois-ci dans le vignoble de Cleebourg. 
Lorsque nous émergeons du camping-car, il fait à peine jour et il commence à bruiner. La nuit a été bonne mais courte ! S’en suit alors une longue attente de plus de 2h sous une pluie qui ne cesse de se renforcer. Heureusement que nous sommes équipés : sièges, chaussures de marche et pèlerines … 
Nous sommes placés juste après un virage à 180°, en légère montée. Un hélicoptère survole le circuit pour en assurer la sécurité. Sa visibilité doit être quasi-nulle dans un ciel sombre et tourmenté. 
La compétition s’ouvre avec notre héros national et régional ! Il court pour un neuvième titre de champion du monde des rallyes, titre qui lui est quasiment acquis. 
Un vrombissement assourdissant, une voiture rouge, jaune, blanc, bleu. Quelques secondes et la Citroën est loin …. Clic-clac, les appareils photo crépitent et la suivante s’annonce déjà. La compétition dure ainsi plus d’une heure et demie. 
Nous tenons bon malgré la pluie qui ne cesse de tomber. Les voitures sont de plus en plus maculées de boue. Celle du russe Novikov semble avoir rencontré carrément un champ de maïs ! D’ailleurs le coureur fera une sortie de route impressionnante à la spéciale suivante. Il patinera pendant de longues secondes dans la boue et l'herbe. 
Un autre local participe à la course : Yvan Muller dans sa mini aux couleurs de Croisieurope. 
De retour au parking, nous découvrons qu’il s’est transformé en l’espace de quelques heures en un vaste marécage, embourbant tous les véhicules sans distinction. 
Lorsqu’on voit glisser les voitures, l’on peut craindre le pire pour Cigalon, stationné tout au fond du champ avec les autres camping-cars. Nos inquiétudes de la veille se sont concrétisées. 
Finalement nous repartons, comme beaucoup des véhicules, derrière un tracteur ! 
Cigalon s'est extrait de la boue sans trop de mal mais un peu crotté quand même !