Baden Baden 2018
Baden-Baden n’est pourtant pas très éloigné de notre domicile si l’on considère comme éloigné tout ce qui dépasse les 100 kilomètres, mais nous n’avons jamais réellement visité cette ville allemande située dans le Bad-Wurtemberg, au cœur de la Forêt-Noire et la connaissons essentiellement par ses thermes. 
Bloqués cette année par Noa qui ne peut pas faire de longues promenades, nous décidons de prendre la voiture pour nous rendre au marché de Noël. 
Pas de problème pour stationner en voiture, l’offre en parkings est vaste et certains se situent en centre-ville. Une aire de service à la périphérie permet le stationnement des camping-cars. Une navette part devant le cineplex. 
Nous nous garons sur le parking Kongresshausgarage où l’heure de stationnement revient à 1,50€. 
En sortant de ses profondeurs, nous découvrons l’église évangélique de Baden-Baden.
et un peu plus loin la galerie nationale d’art, die Kunsthalle.
Nous sommes dans le quartier chic de Baden-Baden mais aujourd’hui, pas le temps de faire du tourisme.
Baden-Baden est une ville où luxe et raffinement s’expliquent par son passé fastueux et le nombre de ses hôtes prestigieux : la famille Gagarine, Stéphanie de Beauharnais, Tourgueniev, Gogol, Tolstoï et Dostoïevski ... ont vécu à Baden-Baden et actuellement la ville possède le taux de millionnaires et multimillionnaires le plus élevé d'Allemagne. Excusez du peu ! 
Le marché de Noël se tient dans le parc thermal et c’est le long de la Lichtentaler Allee bordée par l’Oos que nous gagnons les anciens thermes qui abritent aussi le casino. 
Le théâtre reçoit chaque année un calendrier de l’Avent visible le soir à partir de 17h.
Il est encore tôt et la magie des lumières n’opère pas encore mais il faut faire un choix : une déambulation agréable de jour même si les photos commencent déjà à être difficiles à prendre ou la magie de la nuit mais avec toute les contraintes de foule que cela implique.
Nous débutons notre balade devant l’établissement thermal réservé à priori à tout ce qui se mange et qui se boit !
L’offre est aussi nombreuse que curieuse même si nous connaissons les habitudes allemandes : de la choucroute aux lardons avec des späztles, des dampfnudel avec de la compote ou de la crème à la vanille. La liste est longue comme les queues qui commencent à se former devant chaque stand.
Par ailleurs, les produits à acheter ne sont pas en reste non plus. La mode vegan est arrivée jusqu’à Baden-Baden.
Un viticulteur a même apporté un alambic électrique.
Mon Laissons à présent tout ce qui se mange et qui se boit puisque ce n’est pas pour cela que nous sommes venus et longeons l’établissement thermal d’architecture romaine qui rappelle que ce sont les Romains qui fondèrent la ville en 80 ap. J.-C.texte multi-lignes
En fait, comme souvent, les objets d’artisanat sont plus rares ici qu’en France mais peut-être aussi un peu plus authentiques comme ces carillons en terre cuite ou ces maisonnettes qui très souvent sont la reproduction de bâtiments existants.
On trouve par contre les mêmes étoiles que chez nous.
Le marché s’illumine peu à peu.
Les chalets se dressent tout autour du parc thermal ponctué en son milieu par un sapin artificiel brillant de mille feux et traversé par une allée-galerie de vitraux d'église créés par les élèves des écoles de Baden-Baden. Un petit panneau m’apprend que ce sont des personnes privées et des entreprises de Baden-Baden et des communes voisines qui ont sponsorisé et soutenu cette action.
Avec la nuit tombante, l’ensemble est du plus bel effet ! 
Monsieur casse-noix, personnage emblématique du Noël en Allemagne veille.
L’intérieur de la Trinkhalle ne semble plus en usage. Seule la fontaine d’une eau à 68° rappelle que Baden-Baden a été ville thermale.
Dans la galerie extérieure a lieu une exposition de crèches qui cachent les murs ornés de fresques. Il faudra revenir une autre fois.
Crèches de Sonia Demetz
Crèches de Norbert Kleinlercher, un sculpteur du Tyrol
Il est temps de revenir sur nos pas. Les bâtiments que nous avons vus à l’aller ont revêtu leurs habits de lumière et c’est de toute beauté.
La patinoire extérieure est également illuminée.
Nous quittons Baden-Baden avec l’envie d’y revenir très vite pour la découvrir de manière plus approfondie.