Albé (Noël sur nos chemins)  
Ribeauvillé (marché médiéval)2017
Lorsqu’arrive le mois de décembre, nos esprits s’animent et grouillent d’idées de sorties. Les roues de Cigalon piaffent d’impatience. 
Il est une manifestation que nous aimons tout particulièrement pour son authenticité : c’est le Noël du Val de Villé. 
En 1981, à l’initiative de Francis Dreyfuss, alors Président de l’Office de Tourisme du Val de Villé, le premier « Noël dans la Vallée », un Noël un peu particulier, voyait le jour à Saint-Pierre-Bois. Depuis cette époque, tour à tour, chacun des 18 villages du canton organise le "Noël du Val de Villé" en y apportant sa touche personnelle. Mais les bonnes volontés manquent quelquefois et certaines années sont restées sans Noël comme l’année dernière par exemple. 
Cela fait maintenant plusieurs années que nous y venons et nous sommes rodés. 
Départ de la maison samedi dans la matinée pour Villé. C’est dans la zone industrielle que se trouvent les parkings visiteurs. Toutes les entreprises ouvrent leurs parkings et dégagent ainsi 1500 à 2000 places pour les visiteurs. Sympa, non ? 
Nous avons pris l’habitude de nous garer sur le parking de Super U. Cela me permet systématiquement d’aller faire quelques courses. Autant joindre l’utile à l’agréable. 
Après le déjeuner, je profite d’un peu de temps pour me mettre à la broderie tandis que Gabriel essaie de faire la sieste avec Noa sur les genoux. En vain, car la miss a envie de léchouiller ! 
Nous nous habillons comme pour aller au Pôle Nord car en général, il fait froid et humide lorsque la nuit tombe. 
Albé s’anime à partir de 16h et les premiers bus partent un quart d’heure avant. Lorsque nous arrivons à l’arrêt, il y a déjà une belle queue. Nous grimperons dans le second véhicule. Pour la modique somme de 1 euro par personne, nous aurons droit au voyage aller-retour. 
J’aime bien arriver tôt pour échapper un peu à la foule mais aussi pour profiter au maximum des photos de jour. 
Il a neige sur Albé vendredi et les toits sont encore couverts de neige. Les rues sont néanmoins propres. C’est appréciable pour Noa pour qui ce sera la première vraie expédition. 
L’accueil des habitants est chaleureux et l’on est invité à acheter un gobelet pour nos soifs futures. 
Il n’y a pas encore trop de monde et les photos sont aisées même si le charme avec la lumière du jour est moindre. Le village s’anime le long de 5 rues principales et autour de cinq provinces françaises : l’Alsace, la Provence, le Pays Basque, la Martinique et la Bretagne. 
Ce n’est pas une manifestation mercantile. Quelques bricolages sont à vendre et les bénéfices sont reversés pour un tiers à des associations à but humanitaire. Quelques stands de boissons et de nourriture permettent aux visiteurs de ne pas mourir de soif et de faim ! Mais également de froid qui se veut vif à cette période de l’année dans la vallée ! 
Nous ne pourrons pas cette année assister aux concerts qui sont donnés à l’église à cause de Noa mais ils sont en général de très grande qualité. Et toujours gratuits ! 
C’est fourbu que nous regagnons de bus et même si nous avons songé un court instant, pour ne pas faire la queue, de regagner le camping-car à pied, nous apprécions l’arrivée du nôtre. 
Il est 20h quand nous arrivons au camping-car. Autour de nous, les voitures de la clientèle du supermarché ont disparu, remplacées par celles des visiteurs se rendant à Albé. 
Notre soirée ne va pas s’éterniser. La fatigue va avoir raison de nous et nous nous glissons avec délice sous notre couette bien chaude pour une nuit réparatrice. 

Dimanche 
 
La météo avait annoncé de la neige et c’est en fait le soleil qui nous accueille. La nuit a été tranquille et nous n’avons pas entendu repartir aucune des voitures ! 
Comme il fait beau, nous décidons de poursuivre un peu notre route vers Ribeauvillé où se tient le marché médiéval. Nous le connaissons bien mais nous aimons toujours autant nous y rendre, surtout que depuis quelques années, la communauté de commune de Ribeauvillé-Riquewihr ouvre un parking-relais avec navette pour se rendre dans l’une des deux communes. 
Les camping-cars y ont leur place et là encore, il est très agréable de pouvoir grimper dans un bus. Le trajet est plus cher que dans la Vallée : 5 euros par véhicule….Nous sommes sur la route des vins et le porte-monnaie s’en ressent. 
Il est midi et il y a déjà énormément de monde. Les Ribeauvillois utilisent une partie de leurs décors de la fête estivale des ménétriers. Les rois mages sont de sortie avec leurs chameaux et les gens se pressent autour d’eux créant de véritables bouchons. Un peu plus loin des créatures sur des échasses se promènent dans la rue, entourés par des visiteurs. Ce n’est pas ma tasse de thé mais imaginons que c’était ainsi au moyen-âge ! 
Difficile de trouver un restaurant à cette époque. La plupart ne propose pas de réservation et sont complets une grande partie de la journée. Mais à Ribeauvillé, il est toujours possible de se restaurer : tartines de fromage blanc, sangliers à la broche, galettes de pomme de terre … le tout arrosé naturellement de vin ou de jus de pommes chauds. Noa fait le buzz parmi les touristes. Sa couleur chocolat fait des envieux. 
 
Nous finissons par dénicher un restaurant, plus pour permettre à Noa, de se reposer au chaud que pour nous. Ce que l’on nous sert est mangeable mais ce n’est pas de la haute gastronomie, loin de là. 
A la sortie du restaurant, nous poursuivons un moment notre promenade mais finissons de nous lasser du monde qui nous oblige à louvoyer entre les stands, d’autant plus que Noa a pris froid ou qu’elle a mangé quelque chose hier à Albé. 
Il y a d’ailleurs un vent très désagréable. 
C’est donc en début d’après-midi que nous regagnons Cigalon et que nous retournons chez nous. Nous pourrons profiter ainsi du reste de l’après-midi bien au chaud à la maison avant de reprendre le travail demain.

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