Saint Cyprien Octobre 2017
Les
vacances commencent bien. Il fait beau et doux, une douceur exceptionnelle
pour la saison mais qui irait se plaindre ? C’est le premier
voyage de Noa et nous sommes curieux de voir comme elle s’adaptera
au camping-car et aux contraintes de la route.
Notre première demi-journée nous mène jusqu’à Orchamp, où nous savons pouvoir passer le nuit tranquillement. Il n’est que 19h mais il fait déjà sombre. C’est le problème en cette saison ! Comme toujours quand nous roulons, nous ne veillons pas très tard après le repas et Noa part au pays des songes en même temps que nous ! Nous n’entendrons même pas partir les nombreuses voitures garées autour de nous.
Comme prévu, la nuit a été calme ; nous nous réveillons avec un beau soleil et 13° au thermomètre. Extraordinaire pour une fin d’octobre ! La route file assez vite et comme à chaque
fois, nous nous arrêtons sur l’aire de service du Cheix
sur Morges dans le Puy du Dôme, soit pour la nuit quand nous avons
quitté la maison en début de matinée, soit pour
le repas de midi en cas de départ début d’après-midi. |
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Le
26 m’intrigue car nous ne sommes pas dans la Drôme pourtant
... 26 comme 26 couverts possibles ! Fallait y penser ! Si le concept
vous intéresse et que vous voulez en apprendre davantage, vous
pouvez regarder
CLIC http://www.lebus26.fr/ CLIC Après ce petit intermède, nous reprenons
la route jusqu’à Souillac, dans le Lot. L’aire de service,
un moment payante, ne l’est plus. C’est assez rare pour être
signalé. La rencontre ce midi avec le bus 26 nous a donné l’envie d’aller mettre les pieds sous la table et c’est tout naturellement que nous terminons la journée à la vieille Auberge que nous connaissons déjà. On y mange bien pour des tarifs presque raisonnables. |
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Demain, nous sommes attendus pour le repas de midi. Cela nous laissera une demi-journée et le temps de charger les affaires de Choupinet avant de reprendre la route lundi matin pour St-Cyprien.
Après une demi-journée de relatif repos, nous reprenons la route ce matin sous la grisaille. Le voyage paraît toujours long à Choupinet bien qu’il n’y ait que 375 km pour atteindre St-Cyprien, une petite journée de route. Nous nous arrêtons au Seuil de Naurouze pour le déjeuner et pour occuper un peu Choupinet. Pendant que zhom fait la vaisselle, nous ramassons de glands. Il n’en a jamais assez et le sachet se remplit vite. Il fait à nouveau beau et chaud. |
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Il est 17h quand nous arrivons à St Cyprien après avoir entendu de très nombreuses fois : « Mamie, c’est troooop looooong ! ». Cette fois-ci, nous décidons de stationner sur l’aire et non pas dans la partie camping que nous aurions apprécié cet été. | |
En
tous cas, Noa apprécie l’endroit ! |
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Mardi
24 octobre
Après quelques courses, l’activité
choisie par Choupinet est la plage aux coquillages. C’est officiellement
la plage Maillol, au nord du port de St-Cyprien. En cette saison, pas
question de se baigner mais aller à la plage est tout à
fait possible et agréable quand il n’y a pas de vent. Cette
région a le mérite d’offrir 6 km de belles étendues
sableuses qui en été disparaissent sous les serviettes bariolées
et les estivants en train de rôtir. |
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Et
quand on aime, on ne compte pas, nous passons l’après-midi
sur la plage du Pont Tournant, plus au sud. Alors que cet été,
il y avait un poste de secours et un restaurant, la plage est vierge de
toute construction et presque déserte. C’est Noa maintenant qui creuse les trous pour Choupinet et elle n’a pas son pareil pour faire un travail rapide et soigné au plus grand plaisir de notre petit bonhomme ! |
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Mercredi
25 octobre
Aujourd’hui, nous avons décidé de nous promener à vélo. Choupinet aime bien se faire véhiculer de cette manière et à nous cela nous fera du bien. L’équipage peut donc se mettre en route pour le parc de la Prade. |
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Ce petit parc se situe entre St-Cyprien-plage et St-Cyprien-village. Rien de bien exceptionnel : 2km5 de sentiers, trois bassins avec des plantes aquatiques et semi-aquatiques et surtout une zone ornithologique que Choupinet adore. | |
On
devrait y voir des colverts, des souchets, des mandarins, des bernaches,
des cygnes, des sarcelles, mais j'avoue que je n'ai pas vu tout le monde.
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Par
contre, Monsieur ou Madame cygne noir déjà rencontré(e)
cet été est à présent accompagné(e)
de trois petits cygneaux. |
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Choupinet
adore regarder les canards et il faut que je tire le portrait des canards
qui plonge tête première dans l’eau. |
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Par
contre, les cygnes lui font un peu peur et il ne s’approche pas. Quant
à Noa, elle irait bien titiller les plumes à tous ces palmipèdes
mais son maître veille et reste loin des volatiles. Choupinet n'est
pas très exigeant et à part aller voir des animaux, il ne
nous réclame rien. Il faut dire que toutes nos activités tournent
uniquement autour de lui. Jeudi 26 octobre Aujourd’hui il fait un temps magnifique et nous décidons d’aller explorer les alentours. Ce sera Canet-en-Roussillon pas très éloigné et surtout reliée par une piste cyclable goudronnée et sans cahots. C’est que notre toutoute a les fesses fragiles et elle n’aime pas trop quand la remorque sautille ! Les
coups de pédale sont un peu plus difficiles à donner que
d'habitude à cause du vent mais la piste cyclable qui relie St-Cyprien
à Canet est agréable, et bien séparée de la
route. En arrivant à l’étang de Canet-St-Nazaire, nous remarquons des maisons aux toits de chaume : un village de pêcheurs ! Il faudra y revenir un autre jour. Sur la place de la Méditerranée, un manège tourne. Le public est plutôt familial et de nombreux enfants profitent de leurs vacances. |
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Nous
pédalons sur la promenade qui longe la plage sur 3 kilomètres
- les vélos y sont autorisés - et pour l’instant il
n’y a pas encore beaucoup de piétons. |
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L’autre
côté de la promenade est bordée de commerces, restaurants
et cafés. Canet s’est doté grâce à ses
deux symposia d’un certain nombre de sculptures monumentales. Le maire
et son Conseil Municipal ont souhaité, deux ans après leur premier mandat, organiser une manifestation marquante pour promouvoir l’Art et la Ville de Canet-en-Roussillon. C’était en 1991. Cette manifestation consistait, après un appel à candidature internationale, à la réalisation monumentale in situ d’une œuvre monumentale. L’originalité de cette manifestation résidait dans l’accès libre du chantier par le public qui pouvait voir en temps réel la création des œuvres et rencontrer les artistes du monde entier. Enfin et surtout, la convention avec l’artiste prévoyait la donation de l’œuvre à la Ville à l’issue de cette manifestation. |
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Nous aboutissons au port de plaisance dominé par le signal du port de Serge Homs en acier inoxydable. D’après l’artiste : « Tel un phare sur le bord de la jetée, cette sculpture de envoie des signaux à travers l’espace. Elle interpelle par ses formes invitant au voyage vers les quatre points cardinaux. » | |
Choupinet est particulièrement intéressé par un grand trimaran jaune qui propose des promenades insolites en mer. La dernière sortie de la saison aura lieu ce samedi mais nous n’aurons plus le temps de venir. Une autre fois peut-être ? | |
Après le goûter, nous reprenons le chemin dans inverse. Cette fois-ci, la promenade entre immeubles et plage grouille de monde et la prudence est de rigueur. Comme il faut jongler entre les adultes plongés dans leurs discussions, les enfants sur leur vélo, les rollers, j’en profite pour m’arrêter et photographier les immeubles hauts. L’architecture plutôt moderne fait de Canet une station sans beaucoup de charme. Mais à priori, il y a le vieux Canet qui devrait nous plaire plus. Nous irons le visiter quand Choupinet sera un peu plus grand. | |
Au
retour, nous passons dans la prairie à côté de l’institution
car Choupinet a repéré des herbes de pampa qu’il veut
rapporter à sa maman. Papy est un peu réticent mais je les
emballe bien pour éviter qu'elles ne "s'envolent " dans
la soute du camping-car. Ceux qui connaissent les herbes de pampa, savent
pourquoi ! Comme les coquillages, ils n'iront pas plus loin que la maison de Choupinet ! Entre temps, sur le net, j’ai appris que les herbes de pampa représentaient un vrai fléau car leurs plumets renferment des milliers de graines qui se disséminent partout et se ressèment. Cadeau empoisonné donc ! |
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Vendredi
27 octobre
Le temps est bien moins beau qu’hier et nous restons dans le camping-car ce matin. Choupinet est en plein dans l'ère des dinosaures, alors on parle dinosaure, on dessine dinosaure, on colorie dinosaure, on colle dinosaure et d'ailleurs tout ce qui se découpe ! Il a déjà fallu racheter de la colle depuis que nous sommes à St Cyprien. "Mamie j'ai besoin de toi ", douce musique qui tourne à la ritournelle car Choupinet sait se montrer insistant. |
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Dans l’après-midi, il fait un peu meilleur et c’est à vélo qu’une fois encore nous allons nous promener. Arrêt au Parc de la Prade pour le goûter mais le vent ne rend guère le moment très agréable et nous repartons très vite. | |
Nous
allons jusqu’à La Tour Bas-Elne mais hors de question de
s’arrêter. Le temps est menaçant. |
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Au
passage, Choupinet haut perché sur le vélo repère
tout ce que nous ne voyons pas : un serpent sur la route |
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d’affreuses
décorations pour Halloween. |
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Au
retour, pour ne pas nous enfermer de suite dans le camping-car, petite
balade dans l’institution. |
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Là
aussi les décorations pour Halloween ont fleuri. C’est le
club enfants qui s’est chargé. Choupinet n’a pas voulu
y aller cette année ! |
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Samedi
28 octobre
Ce matin, c’est initiation au poney pour Choupinet. Cette fois-ci, en l’absence de tatie cavalière, c’est papy qui s’y colle. Moi je reste au camping-car avec Noa. Il y a aujourd’hui un vent à décorner les bœufs. La tramontane qui s’est annoncée ces derniers jours atteint aujourd’hui une force prodigieuse qui rend le pédalage difficile. C’est le dernier jour avant notre retour et nous nous sommes promis d’aller découvrir le village de pêcheurs qui se trouve à l’entrée de Canet. Zhom a beaucoup de mal à avancer avec ses presque 40 kilos rajoutés. Curieusement, j’avance bien mieux que lui et c’est là que je me rends vraiment compte que j’ai retrouvé une partie de ma forme. C’est donc au bord de l’étang
du Canet Saint-Nazaire que nous nous arrêtons, dans une réserve,
classée dans le Réseau écologique des sites européens
Natura 2000. La visite est libre et d’ailleurs la cabane-musée
n’est pas ouverte. Nous voulons essentiellement découvrir
les jolies maisons de pêcheurs traditionnelles car pour la faune
et la flore, c’est un peu loupé en cette saison. |
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La
surface de l’étang est ridée par le vent qui ne cesse
de souffler. |
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Avant
de reprendre nos vélos, nous traversons la digue pour regarder,
sur la plage du Lido, un moment les kite-surfeurs. Ils ont bien du mal
à diriger leur voile et même pour regagner la plage. |
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Nous
rentrons à St-Cyprien et on s’imagine que cette fois-ci,
nous avons le vent dans le dos… Et bien non, le retour n’est
guère plus facile ! |
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Après
les efforts, le réconfort ! Pour la pause-goûter, nous
nous arrêtons pour manger des gauffres et des crêpes. Choupinet
aime ça mais nous aussi … |
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Le
vent a enfin faibli et nous pouvons rentrer sans trop nous fatiguer !
Aujourd’hui c’est le jour du retour et nous avons pu retarder notre montre d’une heure. Tout en nous levant à l’heure habituelle, nous ne sommes pas obligés de nous dépêcher. La conduite est agitée. Il faut s’accrocher
au volant ! La tramontane souffle à nouveau très
fort ce matin mais l’avantage c’est qu’elle maintient
le beau temps ! |
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Repas
rapide car nous voulons arriver si possible avant la nuit à Astaffort,
notre première partie des vacances se termine. Mardi matin, nous
reprendrons la route pour l’Alsace avec un détour en Haute-Savoie.
Après un arrêt courses à Moissac, nous terminons la journée à Villefranche-de-Rouergue. L’aire de service pour camping-cars est située sur le parking de l’ancienne gare de marchandises. Nous nous y étions arrêtés cet été pour visiter la ville. Nous avons peur que ce soit bruyant, en cette veille de la Toussaint mais finalement, nous y passons une nuit hyper-calme.
Nous nous réveillons avec le beau temps. Il ne s’agit pas de lambiner car nous sommes attendus demain au bord du lac d’Annecy. Il fait beau lorsque nous traversons la Lozère puis les Monts du Lyonnais. Pas le temps de musarder. L’arrêt de midi sur les Causses est agréable mais pour gagner du temps, ce sera « boîte de survie » aujourd’hui !Nous arrivons avec la nuit à St Genix sur Guers. Pas de problème pour se garer mais malheureusement il est trop tard pour visiter le village. Nous irons faire un petit tour avant de repartir demain matin.
Ce matin, il ne fait pas beau et le temps s’est beaucoup rafraîchi durant la nuit. Enfin un temps de saison ! |
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La
séance photos est interrompue par la pluie mais nous ne pouvions
pas nous arrêter à St-Genix sans acheter une brioche chez
Pierre Labully, meilleur pâtissier du village et inventeur de la
recette en 1880. |
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Pour
ceux qui ne connaissent pas le Saint-Genix, c’est une brioche fourrée
et garnie de pralines rouges. Le dessus du gâteau est aussi recouvert
de cristaux de sucre. Tout pour les hanches mais le gâteau est si
bon ! Les gâteaux sont cuit dans des moules ronds en bois de tilleul, appelés «coppets». Alors que traditionnellement le Saint-Genix pèse 600gr, chez Labully, on a le choix entre plusieurs tailles. Nous en achetons une de chaque afin de pouvoir aussi en offrir. |
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Les
brioches sont emballées dans du papier rouge et blanc, rappel des
couleurs savoyardes. |
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Ce
n’est pas la première fois que nous mangeons du St Genix
mais celui de Labully, est particulièrement fameux. Merci Pat pour
le conseil ! |
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Il est pile midi lorsque nous arrivons à notre point de chute à Doussard, au bord du Lac d’Annecy. Une amie nous a trouvé un endroit privatif pour poser Cigalon à quelques mètres du bord de l’eau. C’est un emplacement grand luxe, presque les pieds dans l’eau. Après un repas en commun dans le camping-car et beaucoup de bavardage, nous nous décidons pour le château de Menthon St-Bernard, de l’autre côté du lac. | |
Malgré le temps ensoleillé, on voit qu’on n’est plus en plein été, la circulation autour du lac est bien plus fluide. Malheureusement, le château n’est pas ouvert en cette saison et il faudra se contenter d’une petite balade le long de ses murs. L’édifice surplombe le lac d'Annecy et appartient à la même famille depuis 1000 ans. | |
A
la fin du XIIème siècle, Menthon St Bernard est un château-fort
et ce n’est qu’en 1880 que René de Menthon fait construire
les tourelles si caractéristiques de l'édifice. La
légende prétend que ce château a inspiré Walt
Disney pour son adaptation de la Belle au Bois Dormant. Il l’a fait également agrandir pour gagner en confort mais les 105 pièces ne sont toujours pas équipées de chauffage donc inhabitées entre octobre et mai. Depuis 2008, ce sont les cousins du comte Olivier de Menthon, arrière-petit-fil de René de Menthon, décédé en 2016 qui en sont les propriétaires. |
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Retour
à notre bivouac pour une belle soirée d’amitié
et une courte nuit calme. |
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Ce
soir nous dormirons entre le lac et la montagne de Villard. |
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Vendredi
3 novembre
Si nous sommes tout au bord de l’eau, nous ne sommes néanmoins pas très loin de la route. Mais cela a l’avantage d’être réveillé suffisamment tôt pour voir le soleil se lever sur le lac. C’est en robe de chambre que je prends mes premières photos. Je découvre un lac qui fume ... résultat de la différence de température entre l’eau et l’air. Avec le soleil levant, c’est une ambiance féerique. |
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Après
avoir remercié nos hôtes, nous reprenons la route pour deux
jours en famille. |
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Samedi
4 novembre
Le réveil se fait sous la brume et bientôt la pluie ! |
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Quelle
différence avec le temps d’hier ! |
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La journée se termine à Annecy, sur l’aire des Marquisats. Nous n’avons pas beaucoup bougé ces derniers jours et pour nous dérouiller un peu les gambettes, nous longeons le lac jusqu’à Annecy. Le ciel est tristounet comme un temps de novembre mais il ne fait pas froid. Peu d’activité sur le lac sauf quelques propriétaires qui remisent leur bateau. | |
Le
MS libellule, bateau restaurant, navigue encore pour quelques jours mais
sera en hivernage jusqu’à fin mars. |
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Les
touristes sont toujours là mais moins nombreux. Mais d’ici
un mois, Annecy grouillera à nouveau de monde. |
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Dans les jardins de l’Europe, un drôle d’arbre planté à l’envers et supportant de nombreux nichoirs, nous interpelle. C’est en consultant le net que j’apprends qu’il s’agit de l’oeuvre d’un artiste belge, installée dans le cadre de la seconde édition du festival des paysages Déambule. Le support est un arbre déraciné dans la forêt du Semnoz. Prévu d’être coupé, il s’est vu offrir une fin de vie moins ordinaire. . Une vingtaine d’œuvres plastiques et végétales ont été installées mais nous n’en verrons aucune autre. | |
De toute façon
la balade a déjà assez duré. Noa est fatiguée
et même si elle ne le montre pas, nous savons qu’il ne faut
pas abuser de kilomètres à son âge. Retour
au camping-car juste avant l’arrivée de la pluie. Décidément
cette fin de vacances est bien humide.
Dimanche 5 novembre Retour par les autoroutes suisse et allemande sous la pluie. Un dernier arrêt à la maison des énergies de Fessenheim. |
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Le temps de déjeuner et ses portes s’ouvrent. L’entrée est gratuite mais malheureusement, les photos y sont interdites. Dommage car j’aurais bien photographié une œuvre de Tomi Ungerer, La roue de l’Énergie, exposée en 2010 à l’exposition universelle de Shanghai. | |
La
Maison des énergies EDF de Fessenheim a ouvert ses portes au public
en juillet 2002. On y découvre toutes les possibilités de
production d’électricité souvent de manière ludique.
Mais les installations sont vieillissantes et tout ne fonctionne plus. Quelques dernières photos à l’extérieur! |
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roue
turbine hélice verticale Puissance : 26 900 kw Masse : 55 T Circonférence : 5,6 m, en exploitation à Kembs, groupe 2, de 1933 à 1962. |
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Cette
fois-ci, nos vacances sont bien terminées. Le temps épouvantable
rend le retour un peu plus facile. |
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