Sommaire Saint Cyprien Octobre 2017
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Saint Cyprien Octobre 2017

Les vacances commencent bien. Il fait beau et doux, une douceur exceptionnelle pour la saison mais qui irait se plaindre ? C’est le premier voyage de Noa et nous sommes curieux de voir comme elle s’adaptera au camping-car et aux contraintes de la route.

Notre première demi-journée nous mène jusqu’à Orchamp, où nous savons pouvoir passer le nuit tranquillement. Il n’est que 19h mais il fait déjà sombre. C’est le problème en cette saison !

Comme toujours quand nous roulons, nous ne veillons pas très tard après le repas et Noa part au pays des songes en même temps que nous ! Nous n’entendrons même pas partir les nombreuses voitures garées autour de nous.


Samedi 21 octobre

Comme prévu, la nuit a été calme ; nous nous réveillons avec un beau soleil et 13° au thermomètre. Extraordinaire pour une fin d’octobre !

La route file assez vite et comme à chaque fois, nous nous arrêtons sur l’aire de service du Cheix sur Morges dans le Puy du Dôme, soit pour la nuit quand nous avons quitté la maison en début de matinée, soit pour le repas de midi en cas de départ début d’après-midi.
En période estivale, c’est très difficile de trouver une place quand on arrive trop tard, l’endroit est prisé ! Mais en général, pour le déjeuner, quelle que soit la saison, il n’y a pas de souci ….
Mais que se passe-t-il aujourd’hui ? Nous découvrons des barrières qui en interdisent l’accès ! Il est déjà 12h30 et Noa a l’estomac dans les talons. Et un chien avec l’estomac dans les talons, ça se fait entendre ! Nous nous arrêtons donc un chouia plus loin, le temps de nourrir l’estomac sur pattes et accessoirement nous sustenter aussi ! Comme je ne suis pas curieuse mais que j’aime bien savoir, j’envoie zhom et Noa mener l’enquête. Ils reviennent dare-dare en me disant que l’endroit est squatté par un bus anglais à étages. Voilà qui est surprenant ! Je laisse la préparation du repas en plan, attrape mon Nik et file. Et en effet, je découvre un restaurant gastronomique sur roues. Vite quelques photos sous l’œil amusé de quelques passagers et le restant, je l’apprends sur internet. Vive la 4G ! Le bus 26 est un restaurant gastronomique nomade. Nous ne l’avons pas testé car il n’y avait plus aucune disponibilité, ni au Cheix, ni pour le restant de la saison.

Le 26 m’intrigue car nous ne sommes pas dans la Drôme pourtant ... 26 comme 26 couverts possibles ! Fallait y penser ! Si le concept vous intéresse et que vous voulez en apprendre davantage, vous pouvez regarder CLIC http://www.lebus26.fr/ CLIC

Après ce petit intermède, nous reprenons la route jusqu’à Souillac, dans le Lot. L’aire de service, un moment payante, ne l’est plus. C’est assez rare pour être signalé.
Nous ne sommes pas très nombreux ce soir sur l’aire. Rien avoir avec l’été !

La rencontre ce midi avec le bus 26 nous a donné l’envie d’aller mettre les pieds sous la table et c’est tout naturellement que nous terminons la journée à la vieille Auberge que nous connaissons déjà. On y mange bien pour des tarifs presque raisonnables.

Demain, nous sommes attendus pour le repas de midi. Cela nous laissera une demi-journée et le temps de charger les affaires de Choupinet avant de reprendre la route lundi matin pour St-Cyprien.


Lundi 23 octobre

Après une demi-journée de relatif repos, nous reprenons la route ce matin sous la grisaille. Le voyage paraît toujours long à Choupinet bien qu’il n’y ait que 375 km pour atteindre St-Cyprien, une petite journée de route.

Nous nous arrêtons au Seuil de Naurouze pour le déjeuner et pour occuper un peu Choupinet. Pendant que zhom fait la vaisselle, nous ramassons de glands. Il n’en a jamais assez et le sachet se remplit vite. Il fait à nouveau beau et chaud.

Il est 17h quand nous arrivons à St Cyprien après avoir entendu de très nombreuses fois : « Mamie, c’est troooop looooong ! ». Cette fois-ci, nous décidons de stationner sur l’aire et non pas dans la partie camping que nous aurions apprécié cet été.
En tous cas, Noa apprécie l’endroit !
Mardi 24 octobre

Après quelques courses, l’activité choisie par Choupinet est la plage aux coquillages. C’est officiellement la plage Maillol, au nord du port de St-Cyprien. En cette saison, pas question de se baigner mais aller à la plage est tout à fait possible et agréable quand il n’y a pas de vent. Cette région a le mérite d’offrir 6 km de belles étendues sableuses qui en été disparaissent sous les serviettes bariolées et les estivants en train de rôtir.
Choupinet l’appelle ainsi car c’est le seul endroit à St-Cyprien où l’on trouve des coquillages mais rien avoir avec les plages bretonnes. Néanmoins, il peut rester de longs moments à ramasser les rares spécimens. Ces petites choses sableuses seront livrées au retour exclusivement à la maman !
Noa découvre avec délice le sable et la joie de creuser.

Et quand on aime, on ne compte pas, nous passons l’après-midi sur la plage du Pont Tournant, plus au sud. Alors que cet été, il y avait un poste de secours et un restaurant, la plage est vierge de toute construction et presque déserte.
C’est Noa maintenant qui creuse les trous pour Choupinet et elle n’a pas son pareil pour faire un travail rapide et soigné au plus grand plaisir de notre petit bonhomme !
Mercredi 25 octobre

Aujourd’hui, nous avons décidé de nous promener à vélo. Choupinet aime bien se faire véhiculer de cette manière et à nous cela nous fera du bien. L’équipage peut donc se mettre en route pour le parc de la Prade.

Ce petit parc se situe entre St-Cyprien-plage et St-Cyprien-village. Rien de bien exceptionnel : 2km5 de sentiers, trois bassins avec des plantes aquatiques et semi-aquatiques et surtout une zone ornithologique que Choupinet adore.
On devrait y voir des colverts, des souchets, des mandarins, des bernaches, des cygnes, des sarcelles, mais j'avoue que je n'ai pas vu tout le monde.
Par contre, Monsieur ou Madame cygne noir déjà rencontré(e) cet été est à présent accompagné(e) de trois petits cygneaux.
Choupinet adore regarder les canards et il faut que je tire le portrait des canards qui plonge tête première dans l’eau.
Par contre, les cygnes lui font un peu peur et il ne s’approche pas. Quant à Noa, elle irait bien titiller les plumes à tous ces palmipèdes mais son maître veille et reste loin des volatiles. Choupinet n'est pas très exigeant et à part aller voir des animaux, il ne nous réclame rien. Il faut dire que toutes nos activités tournent uniquement autour de lui.

Jeudi 26 octobre

Aujourd’hui il fait un temps magnifique et nous décidons d’aller explorer les alentours. Ce sera Canet-en-Roussillon pas très éloigné et surtout reliée par une piste cyclable goudronnée et sans cahots. C’est que notre toutoute a les fesses fragiles et elle n’aime pas trop quand la remorque sautille !

Les coups de pédale sont un peu plus difficiles à donner que d'habitude à cause du vent mais la piste cyclable qui relie St-Cyprien à Canet est agréable, et bien séparée de la route.

Canet est une très ancienne bourgade mais elle a été quasi abandonnée à la fin du XVIIIème siècle ; la population à cette époque était tombée à moins de 200 habitants.

L’asséchement des marais et la plantation du vignoble au XIXème siècle marque un nouvel essor et le village devient la plage attitrée des Perpignanais. Les congés payés et l’explosion touristique en font aussi une station balnéaire de renom au détriment de la pêche et de la culture.

En arrivant à l’étang de Canet-St-Nazaire, nous remarquons des maisons aux toits de chaume : un village de pêcheurs ! Il faudra y revenir un autre jour. Sur la place de la Méditerranée, un manège tourne. Le public est plutôt familial et de nombreux enfants profitent de leurs vacances.

Nous pédalons sur la promenade qui longe la plage sur 3 kilomètres - les vélos y sont autorisés - et pour l’instant il n’y a pas encore beaucoup de piétons.
L’autre côté de la promenade est bordée de commerces, restaurants et cafés. Canet s’est doté grâce à ses deux symposia d’un certain nombre de sculptures monumentales. Le maire et
son Conseil Municipal ont souhaité, deux ans après leur premier mandat, organiser une manifestation marquante pour promouvoir l’Art et la Ville de Canet-en-Roussillon. C’était en 1991. Cette manifestation consistait, après un appel à candidature internationale, à la réalisation monumentale in situ d’une œuvre monumentale. L’originalité de cette manifestation résidait dans l’accès libre du chantier par le public qui pouvait voir en temps réel la création des œuvres et rencontrer les artistes du monde entier. Enfin et surtout, la convention avec l’artiste prévoyait la donation de l’œuvre à la Ville à l’issue de cette manifestation.
Nous aboutissons au port de plaisance dominé par le signal du port de Serge Homs en acier inoxydable. D’après l’artiste : « Tel un phare sur le bord de la jetée, cette sculpture de envoie des signaux à travers l’espace. Elle interpelle par ses formes invitant au voyage vers les quatre points cardinaux. »
Choupinet est particulièrement intéressé par un grand trimaran jaune qui propose des promenades insolites en mer. La dernière sortie de la saison aura lieu ce samedi mais nous n’aurons plus le temps de venir. Une autre fois peut-être ?
Après le goûter, nous reprenons le chemin dans inverse. Cette fois-ci, la promenade entre immeubles et plage grouille de monde et la prudence est de rigueur. Comme il faut jongler entre les adultes plongés dans leurs discussions, les enfants sur leur vélo, les rollers, j’en profite pour m’arrêter et photographier les immeubles hauts. L’architecture plutôt moderne fait de Canet une station sans beaucoup de charme. Mais à priori, il y a le vieux Canet qui devrait nous plaire plus. Nous irons le visiter quand Choupinet sera un peu plus grand.
Au retour, nous passons dans la prairie à côté de l’institution car Choupinet a repéré des herbes de pampa qu’il veut rapporter à sa maman. Papy est un peu réticent mais je les emballe bien pour éviter qu'elles ne "s'envolent " dans la soute du camping-car. Ceux qui connaissent les herbes de pampa, savent pourquoi !
Comme les coquillages, ils n'iront pas plus loin que la maison de Choupinet ! Entre temps, sur le net, j’ai appris que les herbes de pampa représentaient un vrai fléau car leurs plumets renferment des milliers de graines qui se disséminent partout et se ressèment. Cadeau empoisonné donc !
Vendredi 27 octobre

Le temps est bien moins beau qu’hier et nous restons dans le camping-car ce matin. Choupinet est en plein dans l'ère des dinosaures, alors on parle dinosaure, on dessine dinosaure, on colorie dinosaure, on colle dinosaure et d'ailleurs tout ce qui se découpe ! Il a déjà fallu racheter de la colle depuis que nous sommes à St Cyprien. "Mamie j'ai besoin de toi ", douce musique qui tourne à la ritournelle car Choupinet sait se montrer insistant.

Dans l’après-midi, il fait un peu meilleur et c’est à vélo qu’une fois encore nous allons nous promener. Arrêt au Parc de la Prade pour le goûter mais le vent ne rend guère le moment très agréable et nous repartons très vite.
Nous allons jusqu’à La Tour Bas-Elne mais hors de question de s’arrêter. Le temps est menaçant.
Au passage, Choupinet haut perché sur le vélo repère tout ce que nous ne voyons pas : un serpent sur la route 
d’affreuses décorations pour Halloween.
Au retour, pour ne pas nous enfermer de suite dans le camping-car, petite balade dans l’institution.
Là aussi les décorations pour Halloween ont fleuri. C’est le club enfants qui s’est chargé. Choupinet n’a pas voulu y aller cette année !
Samedi 28 octobre

Ce matin, c’est initiation au poney pour Choupinet. Cette fois-ci, en l’absence de tatie cavalière, c’est papy qui s’y colle. Moi je reste au camping-car avec Noa.

Il y a aujourd’hui un vent à décorner les bœufs. La tramontane qui s’est annoncée ces derniers jours atteint aujourd’hui une force prodigieuse qui rend le pédalage difficile.

C’est le dernier jour avant notre retour et nous nous sommes promis d’aller découvrir le village de pêcheurs qui se trouve à l’entrée de Canet. Zhom a beaucoup de mal à avancer avec ses presque 40 kilos rajoutés. Curieusement, j’avance bien mieux que lui et c’est là que je me rends vraiment compte que j’ai retrouvé une partie de ma forme.

C’est donc au bord de l’étang du Canet Saint-Nazaire que nous nous arrêtons, dans une réserve, classée dans le Réseau écologique des sites européens Natura 2000. La visite est libre et d’ailleurs la cabane-musée n’est pas ouverte. Nous voulons essentiellement découvrir les jolies maisons de pêcheurs traditionnelles car pour la faune et la flore, c’est un peu loupé en cette saison.

La surface de l’étang est ridée par le vent qui ne cesse de souffler.
Avant de reprendre nos vélos, nous traversons la digue pour regarder, sur la plage du Lido, un moment les kite-surfeurs. Ils ont bien du mal à diriger leur voile et même pour regagner la plage.
Nous rentrons à St-Cyprien et on s’imagine que cette fois-ci, nous avons le vent dans le dos… Et bien non, le retour n’est guère plus facile !
Après les efforts, le réconfort ! Pour la pause-goûter, nous nous arrêtons pour manger des gauffres et des crêpes. Choupinet aime ça mais nous aussi …
Le vent a enfin faibli et nous pouvons rentrer sans trop nous fatiguer !


Dimanche 29 octobre

Aujourd’hui c’est le jour du retour et nous avons pu retarder notre montre d’une heure. Tout en nous levant à l’heure habituelle, nous ne sommes pas obligés de nous dépêcher.

La conduite est agitée. Il faut s’accrocher au volant ! La tramontane souffle à nouveau très fort ce matin mais l’avantage c’est qu’elle maintient le beau temps !
Nous nous arrêtons à Pezens, sur le parking de la jolie petite chapelle romane de la Madeleine. Elle a été édifiée au Xème siècle mais modifiée par la suite. Dommage, elle est fermée !
Je ne fais qu’un petit saut à l’extérieur du camping-car tant la température s’est rafraîchie.

Repas rapide car nous voulons arriver si possible avant la nuit à Astaffort, notre première partie des vacances se termine. Mardi matin, nous reprendrons la route pour l’Alsace avec un détour en Haute-Savoie.


Mardi 31 octobre

Après un arrêt courses à Moissac, nous terminons la journée à Villefranche-de-Rouergue. L’aire de service pour camping-cars est située sur le parking de l’ancienne gare de marchandises. Nous nous y étions arrêtés cet été pour visiter la ville. Nous avons peur que ce soit bruyant, en cette veille de la Toussaint mais finalement, nous y passons une nuit hyper-calme.


Mercredi 1er novembre

Nous nous réveillons avec le beau temps. Il ne s’agit pas de lambiner car nous sommes attendus demain au bord du lac d’Annecy. Il fait beau lorsque nous traversons la Lozère puis les Monts du Lyonnais. Pas le temps de musarder. L’arrêt de midi sur les Causses est agréable mais pour gagner du temps, ce sera « boîte de survie » aujourd’hui !Nous arrivons avec la nuit à St Genix sur Guers. Pas de problème pour se garer mais malheureusement il est trop tard pour visiter le village. Nous irons faire un petit tour avant de repartir demain matin.


Jeudi 2 novembre

Ce matin, il ne fait pas beau et le temps s’est beaucoup rafraîchi durant la nuit. Enfin un temps de saison !

La séance photos est interrompue par la pluie mais nous ne pouvions pas nous arrêter à St-Genix sans acheter une brioche chez Pierre Labully, meilleur pâtissier du village et inventeur de la recette en 1880.
Pour ceux qui ne connaissent pas le Saint-Genix, c’est une brioche fourrée et garnie de pralines rouges. Le dessus du gâteau est aussi recouvert de cristaux de sucre. Tout pour les hanches mais le gâteau est si bon !
Les gâteaux sont cuit dans des moules ronds en bois de tilleul, appelés «coppets».
Alors que traditionnellement le Saint-Genix pèse 600gr, chez Labully, on a le choix entre plusieurs tailles. Nous en achetons une de chaque afin de pouvoir aussi en offrir.
Les brioches sont emballées dans du papier rouge et blanc, rappel des couleurs savoyardes.
Ce n’est pas la première fois que nous mangeons du St Genix mais celui de Labully, est particulièrement fameux. Merci Pat pour le conseil !
Il est pile midi lorsque nous arrivons à notre point de chute à Doussard, au bord du Lac d’Annecy. Une amie nous a trouvé un endroit privatif pour poser Cigalon à quelques mètres du bord de l’eau. C’est un emplacement grand luxe, presque les pieds dans l’eau. Après un repas en commun dans le camping-car et beaucoup de bavardage, nous nous décidons pour le château de Menthon St-Bernard, de l’autre côté du lac.
Malgré le temps ensoleillé, on voit qu’on n’est plus en plein été, la circulation autour du lac est bien plus fluide. Malheureusement, le château n’est pas ouvert en cette saison et il faudra se contenter d’une petite balade le long de ses murs. L’édifice surplombe le lac d'Annecy et appartient à la même famille depuis 1000 ans.
A la fin du XIIème siècle, Menthon St Bernard est un château-fort et ce n’est qu’en 1880 que René de Menthon fait construire les tourelles si caractéristiques de l'édifice. La légende prétend que ce château a inspiré Walt Disney pour son adaptation de la Belle au Bois Dormant.
Il l’a fait également agrandir pour gagner en confort mais les 105 pièces ne sont toujours pas équipées de chauffage donc inhabitées entre octobre et mai. Depuis 2008, ce sont les cousins du comte Olivier de Menthon, arrière-petit-fil de René de Menthon, décédé en 2016 qui en sont les propriétaires.
Retour à notre bivouac pour une belle soirée d’amitié et une courte nuit calme.
Ce soir nous dormirons entre le lac et la montagne de Villard.
Vendredi 3 novembre

Si nous sommes tout au bord de l’eau, nous ne sommes néanmoins pas très loin de la route. Mais cela a l’avantage d’être réveillé suffisamment tôt pour voir le soleil se lever sur le lac. C’est en robe de chambre que je prends mes premières photos. Je découvre un lac qui fume ... résultat de la différence de température entre l’eau et l’air. Avec le soleil levant, c’est une ambiance féerique.

Après avoir remercié nos hôtes, nous reprenons la route pour deux jours en famille.
Samedi 4 novembre

Le réveil se fait sous la brume et bientôt la pluie !

Quelle différence avec le temps d’hier !
La journée se termine à Annecy, sur l’aire des Marquisats. Nous n’avons pas beaucoup bougé ces derniers jours et pour nous dérouiller un peu les gambettes, nous longeons le lac jusqu’à Annecy. Le ciel est tristounet comme un temps de novembre mais il ne fait pas froid. Peu d’activité sur le lac sauf quelques propriétaires qui remisent leur bateau.
Le MS libellule, bateau restaurant, navigue encore pour quelques jours mais sera en hivernage jusqu’à fin mars.
Les touristes sont toujours là mais moins nombreux. Mais d’ici un mois, Annecy grouillera à nouveau de monde.
Dans les jardins de l’Europe, un drôle d’arbre planté à l’envers et supportant de nombreux nichoirs, nous interpelle. C’est en consultant le net que j’apprends qu’il s’agit de l’oeuvre d’un artiste belge, installée dans le cadre de la seconde édition du festival des paysages Déambule. Le support est un arbre déraciné dans la forêt du Semnoz. Prévu d’être coupé, il s’est vu offrir une fin de vie moins ordinaire. . Une vingtaine d’œuvres plastiques et végétales ont été installées mais nous n’en verrons aucune autre.
De toute façon la balade a déjà assez duré. Noa est fatiguée et même si elle ne le montre pas, nous savons qu’il ne faut pas abuser de kilomètres à son âge. Retour au camping-car juste avant l’arrivée de la pluie. Décidément cette fin de vacances est bien humide.

Dimanche 5 novembre

Retour par les autoroutes suisse et allemande sous la pluie. Un dernier arrêt à la maison des énergies de Fessenheim.

Le temps de déjeuner et ses portes s’ouvrent. L’entrée est gratuite mais malheureusement, les photos y sont interdites. Dommage car j’aurais bien photographié une œuvre de Tomi Ungerer, La roue de l’Énergie, exposée en 2010 à l’exposition universelle de Shanghai.
La Maison des énergies EDF de Fessenheim a ouvert ses portes au public en juillet 2002. On y découvre toutes les possibilités de production d’électricité souvent de manière ludique. Mais les installations sont vieillissantes et tout ne fonctionne plus.
Quelques dernières photos à l’extérieur!
roue turbine hélice verticale
Puissance : 26 900 kw
Masse : 55 T
Circonférence : 5,6 m, en exploitation à Kembs, groupe 2, de 1933 à 1962.
Cette fois-ci, nos vacances sont bien terminées. Le temps épouvantable rend le retour un peu plus facile.