Sommaire Pays Bas 2015
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Pays Bas été 2015

Jeudi 4 juillet

Nous prenons la route après le repas de midi. Il fait chaud et la canicule arrive en Alsace.
L'autoroute allemande est chargée et les camions nombreux. Les bouchons se succèdent et las d'être arrêtés dans la fournaise, nous sortons à Osthoffen pour gagner Westhoffen où nous avions passé la nuit en 2004. Nous ne reconnaissons pas l'endroit mais il nous convient car il y a un peu d'ombre. Par contre, seules les places le long de la route sont planes et il faut choisir entre dormir à plat et le silence. Finalement, la nuit se révèle calme et un peu moins chaude que la journée.

Vendredi 3 juillet

Le soleil semble moins ardent aujourd'hui et la circulation moins dense. Nous atteignons Venlo dans le Limbourg pour le déjeuner. L'aire de service se situe au port, sur du bitume. Nous nous arrêtons devant le restaurant, à l'ombre bénéfique de grands arbres. Nous profitons de cet endroit relativement frais pour tracer les grandes lignes de notre parcours aux Pays-Bas.
Vu la chaleur, nous emprunterons la vallée de la Meuse.
Premier achat de pain ! Nous avions oublié que les Néerlandais ne mangeaient pas le même pain que nous …. et le paquet acheté ressemble plus à du pain de mie qu'à du pain de boulanger.
Nous terminons la journée à Well, sur une grande aire herbeuse, près du port de plaisance. Pas de services sur place mais un branchement électrique compris dans le prix de la nuitée. Il y a beaucoup de camping-cars néerlandais et allemands mais le pré est vaste et la place ne manque pas ! Certains camping-cars allemands tractent une voiture.
Le paiement de 10 euros s'effectue à la capitainerie ou à défaut au restaurant du port.
La Meuse est à quelques mètres et Douchka profite avec grand plaisir de l'eau un moment.
Soirée calme avec une température agréable.


Samedi 4 juillet

Journée farniente : il fait trop chaud pour se promener! La canicule française ne serait-elle pas en train de nous rattraper ?
En fin d'après-midi, nous tentons une petite balade à vélo au village voisin pour acheter du pain autre que celui de la veille. Le seul commerce ferme à compter du lendemain...
Retour pour un bain bien mérité. Les chiens se baignent ici au même endroit que leurs maîtres et ça ne choque personne.
Soirée fraîche appréciable. Au restaurant du port, soirée musicale dont quelques notes bercent notre endormissement.

Dimanche 5 juillet

Il a un peu plu cette nuit et au réveil, le soleil est bien timide. La température s'est bien rafraîchie et nous allons pouvoir reprendre la route après avoir fait la vidange au port.
110 km nous séparent de Zutphen, notre prochaine étape. Nous empruntons cette fois l'autoroute. A noter qu'elle est gratuite comme en Allemagne mais beaucoup moins circulée.
Nous entrons dans la région de la Gueldre.

A l'entrée de Zutphen, des travaux nous font tourner en rond et Julie ne nous est pas d'une grande aide ! Nous finissons par arriver à l'aire de service. Située au bord de l'eau, elle semble proche de la ville.
Après le déjeuner et alors que Gabriel finit de monter les vélos, nous essuyons une forte averse. Ouf, nous venons d'échapper à une bonne douche !
J'en profite pour tester ma connexion. Parfait ! La 4G fonctionne !
Lorsque le soleil refait son apparition, nous gagnons Zutphen. Le vélo n'aurait pas été nécessaire, la vieille ville n'est pas loin.

Nous arrivons au Gravenhof, place où se dresse l'impressionnante église Ste Walburge et nous déposons nos vélos. Construite au XIIIème siècle, de style roman, elle a été achevée progressivement au XVIème siècle en style gothique. Endommagée durant la guerre, puis par un incendie en 1948, l'église garde néanmoins sa prestance. Malheureusement, elle est fermée le dimanche et je dois me contenter de photos d'extérieur.
L'ancien hôtel de ville du XVème siècle, accolé à l'ancienne halle aux viandes, à la façade néo-gothique, a été fortement remanié au XVIIIème..

Nous gagnons le quartier piétonnier, un peu plus animé. Les Néerlandais déjeunent ou mangent des glaces sur les terrasses. Sur le Houtmarkt se dresse une tour Renaissance du XVIIème siècle qu'il est possible de visiter le jeudi et le samedi.
Le musée local est installé dans l’ancien couvent de Dominicains transformé d'abord en caserne, puis en école.

Les maisons néerlandaises ont vraiment un charme fou et dépaysant pour nous, Français. De nombreuses toitures sont à redents, les maisons possèdent souvent des winbows derrière lesquels l'on peut admirer aussi bien des fleurs que des objets de décoration. Il n'est pas rare de voir des roses trémières pousser devant les bâtiments, même en plein coeur de la ville.
Nous poursuivons notre promenade et grâce à de petites pancartes, nous repérons les bâtiments remarquables. Et l'eau est toujours présente. Dat Bilwerk, maison gothique de 1549, surmontée de pinacles, Ruiter Kortegaard, ancien poste de cavalerie de 1639, avec un pignon à volutes, Drogenapstoren, porte construite de 1444 à 1446; le corps de l'édifice, carré et crénelé est flanqué d'échauguettes d'angle et surmonté d'une tourelle octogonale. Les portes de ce type sont nombreuses aux Pays-Bas. Elles permettaient de franchir les fortifications. Berkelpoort, porte d'eau du XIVème siècle dont les arches enjambent le Berkel.
Leeuwenhuisje : maison aux lions, qui tient son nom des lions qui soutiennent au-dessus de l’eau une partie en encorbellement.
De retour au camping-car, juste le temps de ranger les vélos et nous échappons de peu à de fortes bourrasques accompagnée d’unepluie violente. Décidemment ….
Nous terminons la journée à Voorst, à la ferme De Kolke qui accueille les camping-cars entre serres et champs de blé.

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Lundi 6 juillet

La nuit a été calme mais au réveil la température a bien chuté. Nous prenons la direction d'Apeldorn où se trouve le palais de Het Loo. Avec un tel nom, j'ai plutôt l'impression d'être dans un pays asiatique. Mais il s'agit tout simplement du palais construit par Marie II Stuart, épouse de Guillaume III, au XVIIème siècle. La princesse Margret, fille de la reine Juliana a été le dernier membre de la famille royale à y résider de 1967 à 1975.
Suite à son départ, la reine Juliana fait transformer le palais en musée national qui ouvre ses portes en 1984.
Malheureusement, le palais est fermé le lundi ! Il faudra donc revenir !

Nous poussons alors jusqu'à Kampen après avoir fait un petit détour au supermarché. Depuis 2002, les moyennes surfaces ont fleuri et c'est tant mieux.A Kampen, c'est un grand parking aux abords de la ville qui accueille les camping-cars qui s'installent tout au fond, le long du Plantsoen, un parc qui suit la ligne des remparts et au bord d'un petit étang.
Seul bémol : les voitures stationnent gratuitement tandis que les camping-cars doivent payer 7,50€ pour 24h. Un tarif réduit aurait été le bienvenu pour une simple visite de la ville.
Il y a bien d'autres parkings mais impossible de décoder les restrictions qui y figurent !

Nous partons à pied et aboutissons très vite au centre ville. Premier arrêt chez un photographe pour acheter une fois de plus un cache objectif ! Puis recherche d'une librairie pour acquérir un dictionnaire néerlandais /français. J'aime bien comprendre ce que je lis autour de moi.... et c'est ainsi que je découvre que l'un des panneaux de parking vu à notre arrivée voulait dire parking réservé aux résidents ! Nous avons évité un PV !
Selon notre guide, la ville abriterait plus de 500 monuments classés. Nous avons du mal à les trouver ! Bien que Kampen, bâtie sur la rive gauche de l'Ijsel, soit une jolie ville, elle n'a pas le charme de celles visitées en 2002 !
Il faut marcher nez en l'air pour découvrir de belles façades. Notre promenade est ponctuée de jolis jeux de carillons.
Nous aimons tout particulièrement le Oude Raadhuis (le vieil hôtel de ville) de 1543, à l'architecture très typique. Il est surmonté d'une tour octogonale qui de loin semble faire concurrence à la tour de Pise. Ici aussi des pancartes apposées sur les maisons aident à la visite.

Oude Vleeshuys, ancienne boucherie, coincée entre deux maisons, date de 1596.

Niewe Toren (nouvelle tour) du XVIIème siècle est elle aussi surmontée d'un clocher octogonal … penché !

Dans la ville, nous remarquons aussi plusieurs d'églises en briquettes rouges. La majorité des Néerlandais appartiennent à la confession protestante.

Broederkerk du XVème siècle, église des frères mineurs franciscains

Cette chapelle gothique est devenue en 1828 église mémonite.

St Nicolas of Bouenbert du XIVème siècle, de style gothique, est dominé à 70 mètres par une tour.

Nous aboutissons à la Broederspoort qui arbore un pignon à volutes de 1464, flanqué de tourelles. Un peu plus loin, celle des frères cloîtrés, Cellebroederspoort, est une construction flanquée de tours aux toitures élancées. Elle faisait partie au XVème siècle des remparts et a été transformée au XVIIème siècle en style renaissance.Il suffit de franchir cette porte et nous voilà de retour au camping-car.


Mardi 7 juillet

Nuit très calme malgré nos craintes.
Toujours alternance de soleil - nuages lorsque nous reprenons la route pour Asselt. Nous avons lu sur un blog qu'on y trouvait des fours à chaux. Notre guide n’en parle pas. L'endroit est difficile à repérer mais à July, rien d'impossible !
Pas de soucis non plus pour se garer tout à côté … mais nous découvrons que les fours ne se visitent que les après-midi. Tant pis ! Nous nous contentons de faire le tour de ces deux cônes en briques rouges et de prendre des photos. C'est internet qui nous en apprend le fonctionnement. Les fours sont alimentés par des tapis roulants qui déversent dans le gueulard alternativement des coquillages et un combustible. L'ensemble est alors mis en chauffe et va atteindre près de 1000 degrés, température nécessaire pour transformer le calcaire en chaux vive qu'on récupère au bas de la tour par un orifice appelé ébraisoir. La chaux vive est alors éteinte par de l'eau d'où la nécessité de construire ces fours près des rivières.

Cap sur une curiosité que nous a révélée notre guide vert : les deux villages de Rouveen et Staphorst dont les maisons s'alignent le long d'une route centrale sur près de 8km.
Les fermes aux toits de chaume sont coquettes, soigneusement entretenues, pimpantes avec leurs portes vertes. Dans ces villages, le calvinisme rigoureux est encore très présent et il n'est pas rare de voir des femmes en costume traditionnel vaquer à leurs occupations. Jupe plissée noire, tablier bleu, une blouse blanche à petits motifs noirs, un fichu recouvrant les épaules et un bonnet sur la tête.
Nous en apercevons plusieurs dans les jardins mais le guide mentionne qu'elles ne veulent pas être prises en photo. J'arrive néanmoins à en photographier deux de dos.... dont l'une à vélo, à travers le pare-brise, comme d'habitude pas très propre !

Nous nous arrêtons à Staphorst et après le déjeuner, flânons un peu le long de la route. Les maisons sont belles, extrêmement bien mises en valeur mais quel bruit !
Sur la façade latérale, des étagères peintes en bleu portent des bidons de lait qui ne sont plus que décoratifs. La pluie interrompt notre promenade et nous fait reprendre la route vers Giethoorn.

Ici, les aires proposées aux camping-caristes ne manquent pas et nous optons pour celle qui semble être la plus près du village. Elle est joliment située entre canal et champs. La nuitée avec le courant revient à 12€50, les vidanges sont gratuites et l'eau est facturée à 0,50€ les 100 L. Rien à dire alors qu'en France, les prix sont quelquefois prohibitifs.
Les emplacements sont stabilisés et à notre arrivée l'aire est déjà bien occupée. Le temps de monter les vélos et nous voilà repartis à la découverte de celle qu'on appelle ici la Venise du Nord. Il ne fait pas trop beau et il vente. Petit tour tout d'abord à la marina où nous découvrons une autre aire, moins bucolique mais très correcte quand même.

Grand coup de coeur pour Giethoorn. Interdite à la circulation automobile, nous pouvons néanmoins rouler à vélo le long du grand canal où les loueurs de bateaux attendent en vain le client aujourd’hui.
A partir de l'église et du musée, il faut mettre pied à terre.
Le village a été construit sur des marécages. Les canaux qui le quadrillent ont été créés lors de l'extraction de la tourbe. Les maisons sont entourées de jardinets coquets. Toujours le souci du détail ! Certaines sont coiffées d'un drôle de toit dit en “dos de chameau”. En effet lorsqu'il a fallu agrandir certaines d'entre elles, il n'y avait qu'une possibilité : celle de rehausser une partie du toit d'où cette bosse sur l'arrière. Si vous voulez acheter une petite maison ici, pas de problèmes : il y en a plusieurs “te koop” !
Après être passés à l'épicerie, nous retournons à l'aire qui est à présent complète.
Soirée calme entrecoupée d'averses !

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Mercredi 8 juillet

Nous avons décidé de prolonger d'un jour notre séjour à Giethoorn en espérant qu'il fasse beau. Après le déjeuner, un timide soleil soleil fait son apparition. Il ne nous faut pas plus pour ré-enfourcher notre vélo. Il y a plus de monde qu'hier, surtout des Asiatiques. Sur les canaux, la circulation est incessante : barques, canaux pneumatiques, petites péniches allongées …. tout ce petit monde se faufile entre les berges et les canards nageant à la surface de l'eau.
Nous poursuivons notre balade jusqu'à ce qu'une nouvelle averse nous oblige à nous mettre à l'abri dans un restaurant pour le goûter....L'excuse est facile !

Dans les supermarchés néerlandais se cotoient les aliments, les médicaments en vente-libre, les timbres, le tabac et la presse. Si les médicaments sont moins chers que chez nous, le timbre atteint allègrement 1,15 euros pour une carte vers la France …. Ce qui fait 2 euros pour donner de nos nouvelles. Pas étonnant que les touristes envoient de moins en moins de cartes !

Au retour sur l'aire, nous découvrons deux camping-cars français... les premiers depuis que nous sommes aux Pays-Bas.

Jeudi 9 juillet

Nous reprenons la route après les services. Il fait beau mais il souffle un vent à décorner les boeufs.

Nous nous arrêtons à Leeuwarden où les camping-cars sont acceptés au port. Cinq places de parking gratuites. Pas génial mais correct pour un midi. Pour gagner la ville, il vaut mieux prendre le vélo car ce n'est pas tout près.

Leeuvarden est une grande ville, animée cette après-midi. Le poids public est un joli bâtiment de 1598 en briques rouges. La pesée du fromage et du beurre s'est poursuivie ici jusqu'en 1880.
Nous recherchons une pharmacie mais n'en trouvons qu'une seule. Elle ne vend pas le produit que nous recherchons et la pharmacienne nous envoie à la droguerie juste en face ….L’officine semble vide et les clients viennent chercher des commandes et non pas acheter de médicaments.

En arrivant, au loin, nous avons vu une tour carrée qui … penche ! Une constante dans ce pays. Nous nous en approchons et remarquons bien que nous n'avons pas rêvé. Il s'agit du Oldehove, érigé en 1529 et qui n'a jamais pu être terminé à cause de la stabilité de ses fondations.

Nous flânons un moment à travers la ville. Il y a du soleil mais aussi beaucoup de vent. Les grandes enseignes que nous trouvons chez nous sont également présentes ici.

De retour au camping-car, nous décidons de terminer notre journée à Dokkum.

Dans ce pays volé à la mer du nord, les canaux l'emportent sur les routes. Certains lieux sont placés à 2,70m sous le niveau de la mer. Cela est encore plus visible en Frise.

Trois emplacements payants sur un parking sont réservés aux camping-cars. Nous sommes les premiers … et resterons l'unique !

Après le dîner, nous tentons une petite découverte de notre nouveau lieu de résidence. Il ne fait guère chaud et nous aurions supporté un pantalon.

Les rues sont désertes. Le poids public de 1754 a été transformé en restaurant. Sur l'un des frontons, on découvre les armes de la ville : un croissant de lune et trois étoiles.

Nous avons repéré le moulin. Les ailes tournent. Alors qu'il est presque 21 heures, les portes sont ouvertes et l'on peut le visiter gratuitement. A ne rien y comprendre dans un pays où en général les musées ferment au plus tard à 17h. Nous n’avions pas prévu cette visite et Douchka doit nous attendre sagement devant la porte.

Nous revenons au camping-car pour une nuit calme.

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Vendredi 9 juillet

Il fait meilleur ce matin et nous retournons en ville toujours à la recherche de notre produit d'hier et finissons par trouver un produit similaire à la pharmacie de la polyclinique. Animée, la petite ville a un tout autre aspect et nous prenons le temps de flâner dans les rues où nous ne sommes pas passés hier.

Avant midi, nous reprenons la route pour Oostmahorn au bord du Lawersmeer, un ancien golfe qui a été fermé par une digue en 1969. Nous déjeunons au pied de la digue, sur un paking conseillé aux camping-cars et aux caravanes. Du sommet, la vue s'échappe sur le Lawesmeer et on aperçoit au loin le barrage qui ferme le plan d'eau.

L'endroit est très touristique et en arpentant les rues du bourg, nous nous rendons compte que nous sommes en fait dans un village créé de toutes pièces pour le tourisme. Les maisons au look bien néerlandais sont en fait toutes des maisons de location. Nous avons failli nous faire avoir si nous n’avions pas remarqué que les meubles étaient tous identiques et la présence de pictogrammes sur les façades.

Nous reprenons Cigalon jusqu'au barrage : trois séries de 4 portes. Il marque aussi la frontière entre la Frise et la province de Groningen. Un peu plus loin, une écluse permet de passer du Lawersmeer au Waddenzee. Les endroits réservés aux camping-cars au port de plaisance n'ont guère de charme et nous décidons de rebrousser chemin jusqu'à Dokkum

Toujours pas d'autre camping-car sur l'aire. Il fait beau et chaud et je vais enfin pourvoir prendre quelques photos correctes de cette jolie petite ville frisonne. Le vendredi soir, les magasins sont ouverts jusqu'à 21 h et c'est une ville animée et bruyante que nous découvrons. Les Néerlandais profitent du moindre rayon de soleil pour s'installer sur les terrasses ou devant chez eux sur des bancs. Dans le port, il y a plus de bateaux que de camping-cars sur l'aire !
Nous en profitons pour manger des pannekoeken sur une péniche : décor original, crêpes épaisses et bonnes ! Vu l'épaisseur, on n'en mangera qu'une chacun !
Retour au camping-car après avoir dégusté une bonne glace pour une nuit tranquille et toujours sans avoir vu l'encaisseur.

Samedi 10 juillet

Etape du jour : Schnek où finalement nous ne nous arrêtons pas. La ville nous parait trop grande. A Bolsward, nous nous garons devant le camping. Les services sont entièrement gratuits. Nous avions déjà visité cette ville frisonne en 2002 et j’en garde un bon souvenir. Après le repas, nous allons revoir le magnifique hôtel de ville érigé dans les années 1614/1617, au bord du canal. Il a été refait depuis notre premier passage où nous l’avions vu entouré d’échafaudages. Sa façade très caractéristique est surmontée d’un clocheton octogonal avec un carillon récent (1955). Sur le perron du XVIIIème siècle, deux lions en or portent les armes de la ville.
Bolsward est l'une des onze villes frisonnes à accueilllir, quand le gel est assez fort, la célèbre course de Elfstedentocht. Très prospère jusqu’au XIXème siècle grâce au commerce du beurre et du fromage, elle est restée touristique et vivante et a été intégrée en 2011 à la communauté de communes de « la Frise du sud ouest ».

D’autres améliorations ont été effectuées depuis notre passage : l’ancienne église du monastère des Franciscains fondée en 1270 et dont le toit et les voûtes ont été détruits lors d’un incendie en 1980 a été recouverte d’une verrière. Elle sert maintenant de lieu d’exposition. Nous l’avions visitée la première fois à ciel ouvert. L'ensemble couvert est bien réussi.
L'église St François, construite en 1932, dans un style art déco détonne au milieu des maisons typiques. La décoration de l'intérieur joue sur les différentes nuances des briquettes. Elle se visite grâce à une feuille explicative en français. C'est tellement rare qu'il faut le mentionner.
Il y a beaucoup de monde dans les rues et les boutiques débordent sur la chaussée.

A Makum, il n'y a que deux places au port de plaisance, occupées à notre arrivée. Il faut dire que le beau temps a fait sortir les Néerlandais de chez eux. Nous poursuivons sur une route pas très large, au pied d’une digue, comme il en existe tant dans ce pays. C'est le royaume des vélos et des moutons qui servent ici de tondeuse. Cigalon avec sa taille et sa couleur n'est pas très discret ! Mais ça passe et c'est à Workum que nous terminons notre journée, dans une marina privée.

Nous apprécions ce genre de bivouac, au calme dans un environnement nautique. De plus le village n'est pas très éloigné. Il est tout petit mais a un certain charme. C'était autrefois un port de pêche à l'anguille prospère. Aujourd'hui, c'est surtout un lieu de villégiature.

Le monument le plus intéressant est le poids public du XVIIème siècle. Sur la même place, l'hôtel de ville du XVIIIème siècle est caché en partie par les parasols des terrasses des restaurants. A sa gauche, le petit bâtiment est l'hôtel de ville précédent du XVIIIème siècle.
Tout à côté s'élève une église gothique, Ste Gertrude, du XVIème/XVIIème siècle dont le clocher est détaché. Le cimetière l'entoure sur trois côtés.
Nous découvrons des maisons avec des façades remarquables. Une curieuse église semble avoir changé de destination et nous comprenons que c'est en fait un immeuble imitant une église. Curieux concept !

Nous terminons la soirée au calme.

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Dimanche 12 juillet

Alors qu'il faisait un temps magnifique hier, nous nous levons avec la pluie. Si elle s'arrête lorsque nous reprenons la route, le ciel reste néanmoins plombé.

C'est à Hindenlooper, au bord de l'Ijsselmeer, sur un grand parking hors du village, que nous nous arrêtons. Nous partons à pied et longeons la digue. Ici c'est le royaume du skysurf. De loin, l'on aperçoit un clocher … penché. Le coeur du village avec ses maisons serrées les unes contre les autres a bien du charme. Il y a du monde ici mais rien de comparable avec les lieux touristiques français. Quelques boutiques, des restaurants et surtout des maisons coquettes et originales. C'est vraiment dommage qu'il fasse gris même si les fleurs dans les rues et dans les bacs essaient de donner un peu de couleur aux lieux.

Alors que nous quittons Hindenlooper pour Sloten, une pluie fine se remet à tomber.

La première fois que nous sommes venus à Sloten, nous n'y avons fait qu'un arrêt de quelques heures faute de pouvoir y passer la nuit. Depuis le port de plaisance accueille les camping-cars face à la marina. On s'installe, on branche Cigalon et on attend le passage de l'encaisseur ….

Nous occupons le temps entre déjeuner et un peu de télévison avant de pouvoir gagner le village sans pluie. L'accès est vraiment facile. Il suffit de traverser un petit pont à quelques mètres du camping-car et nous débouchons face au moulin à vent de 1755. Il est toujours là !

Sur les berges engazonnées, il y a toujours quelques petites tentes. Je reconnais bien les lieux, Gabriel pas !
Plus loin, de jolies maisons à pignon s'alignent de chaque côté d'un petit canal bordé de tilleuls. Image de carte postale sans le soleil …. Malheureusement ! Nous ne retrouvons plus la petite boutique où nous avions acheté tous nos timbres en 2002. Et pourtant Sloten a peu changé, à part le petit supermarché qui a ouvert ses portes à l'entrée du village.

Comme à chaque fois qu'il fait gris dans la journée, la lumière revient avec le soir...



Lundi 13 juillet

Il fait de nouveau gris. Après une courte balade au village pour acheter notre pain, nous quittons Sloten non sans avoir attendu devant le pont ouvert ! Nous redécouvrons la manière originale pour payer le droit de passage. L'éclusier tend au plaisancier un sabot accroché à une canne à pêche pour qu'il puisse y glisser son obole !

Nous quittons la Frise sous une pluie battante et entrons dans le Flévoland.

A Urk, les camping-cars peuvent stationner sur le port : une vingtaine de places avec des prises de courant leur sont réservées.

Le temps se lève après le repas et nous pouvons découvrir le bourg. C'est en fait une ancienne île rattachée à la terre depuis la création du polder du Nord-Est. Le port est bien fréquenté à la fois par les plaisanciers et les pêcheurs. Mais quel bruit !

Dans le village, les petites maisons se serrent les unes contre les autres et rivalisent d'imagination en matière de décoration. Une constante : chaises et tables devant la porte d'entrée sont une option quasi-obligatoire !

Le bruit du chantier naval nous décide à poursuivre notre route jusqu'à Enkhuizen.

Nous traversons l'Ijsselmeer par la digue du nord-est. C'est le pays des éoliennes.

Le stationnement des camping-cars à Enkhuizen se fait sur le port également : 6 grandes places sans électricité. Il n'en reste qu'une mais certains camping-cars sont garés sur le parking des voitures à côté. Nous supposons qu'en payant le prix demandé pour un camping-car, il ne doit pas y avoir de problème.

Nous partons immédiatement à la découverte de cet ancien port de pêche, ensablé au XVIIIème siècle et dont l'activité a cessé avec la construction de la grande digue de l'Ijsselmeer. De nombreuses maisons caractéristiques bordent les rues du centre historique, certaines portant sur la façade des décorations et la mention de l'année de leur construction. D’autres penchent tellement vers l'avant qu'il n'est pas difficile d'imaginer qu'un jour les maisons vont s'ouvrir comme des boîtes de sardines. Mais ce ne sont pas des sardines qui ornent les façades mais trois harengs, emblème de la ville.

Nous flânons un bon moment avant de regagner notre bivouac pour la nuit. A côté de nous sont amarrés de nombreux vieux voiliers qui transportent des jeunes Néerlandais. Vraisemblablement des colonies de vacances à la néerlandaise !

Nuit calme et reposante.

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Mardi 14 juillet

Aujourd'hui, le temps est un peu plus clair. Ce sera donc la visite du Zuiderseemuseum composé en fait de deux musées : un écomusée et un musée intérieur. Le billet combiné revient à 15€. A ce tarif, ça a intérêt à être intéressant.

Nous choisissons de commencer par le musée de plein-air situé en dehors des murs pour profiter un maximum du temps clément. Le zuiderseemuseum évoque la vie quotidienne des habitants des anciens ports de pêche autour du lac du sud. D’anciennes maisons, boutiques et ateliers typiques de cette région y ont été reconstitués. Les maisons sont meublées et ouvertes à la visite. Des artisans montrent leur savoir-faire aux visiteurs. Malheureusement leurs explications restent incompréhensibles pour nous.

L'entrée se fait par un village de pêcheurs. Nous y apprenons que le filet en corde de chanvre devait être tanné. Les pêcheurs payaient un loyer à l'année pour avoir le droit de se servir de grands chaudrons de pierre pour traiter leur matériel. Cette technique s'est perdue avec l'arrivée des cordages en nylon.
Dans l'une des modestes maisons, deux pêcheurs fabriquent des filets.

Un peu plus loin, nous arrivons au village où les maisons s'alignent le long de canaux qu'enjambent de petits ponts blancs. C'est bucolique à souhait. Seul un soleil éclatant manque une fois de plus.

La balade est intéressante et nous prenons le temps de tout regarder, voire de lire les explications en allemand ou anglais. Malgré une analogie de drapeau, le français n'est pas encore arrivé dans ces contrées.

Il y a trois restaurants en self-service mais le choix des mets servis est plutôt restreint et identique dans les trois. Nous faisons donc l'impasse sur le repas et terminons notre visite par le musée couvert.

Il nous plait bien moins que l'écomusée et nous en faisons le tour assez rapidement. Seule l'exposition des costumes traditionnels trouvent grâce à nos yeux. Dans le temps, les billets d'entrée aux deux musées n'étaient pas combinés et je comprends pourquoi à présent, il y a un billet unique !

Lorsque nous retournons au camping-car, il est déjà l'heure du goûter et le temps de sortir Douchka, seule depuis le matin, nous retournons manger des pannenkoeken sur le port. Cette fois-ci, nous testons les sucrées.

 

Mercredi 15 juillet

La seconde nuit a été aussi calme que la première et nous avons dormi comme des loirs, la fatigue accumulée de notre visite d'hier ayant servi de somnifère. Pour ne pas changer, nous quittons Entkuizen sous la pluie. 25 kilomètres seulement la séparent de Hoorn. Nous traversons à présent une région maraîchère.

A Hoorn, le stationnement se fait au Grashaven, sur le parking de la marina où 27 places sont bien délimitées avec des prises de courant. Pour y accéder, il faut sonner et expliquer ce que l'on veut. Heureusement, ce jour-là, notre interlocuteur parle le français !

Après le repas, il est à nouveau impossible d'aller se promener : il pleut des cordes ! Si ces derniers jours, le ciel est resté gris, nous avons toujours pu sortir mais cette fois nous allons buller un peu et guetter une accalmie pour aller découvrir Hoorn à vélo.

Hoorn est une très jolie ville mais c'est rageant de la découvrir sous un ciel gris. Tout d'abord passage à l'OT où nous apprenons qu'il y a un marché au fromage tous les jeudis durant l'été. C'est top car cela nous facilite les choses. Nous avions prévu de retourner à Alkmaar mais ne savions pas où poser les roues de Cigalon. Les campings sont soit trop loin, soit ils n'acceptent pas les chiens.

Aujourd'hui, c'est jour de déballage et la foule est nombreuse. Nous flânons un oeil vers les magnifiques pignons, un oeil vers les bancs qui proposent essentiellement du matériel pour loisirs créatifs.
Retour à l'aire où presque toutes les places sont occupées. Beaucoup d'Allemands, toujours pas de Français.

Repas, douche ... lorsque le soleil fait soudain son apparition. Il ne m'en faut pas plus pour me rhabiller, sauter sur le vélo et et filer en ville.

Les photos resteront quand même sombres car le soir tombe vite. Les rues se sont vidées de leurs habitants. Seule la place centrale est animée.

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Jeudi 16 juillet

A l'OT, le jeune homme chargé de l'accueil nous avait prédit du beau temps de 11h à 18h aujourd'hui. Il ne s'est trompé que sur l'heure du début car le soleil brille déjà quand nous nous réveillons. Nous passons à la capitainerie pour négocier l'heure de notre départ qui devrait avoir lieu avant midi. Or le marché au fromage ne commence qu'à 12h30.
Nous avons tout le loisir de refaire le circuit de la veille et pour notre plus grand plaisir, nous découvrons des nouveautés. La ville dégage une atmosphère tout à fait différente d'hier. Les bancs du marché disparus, nous pouvons encore mieux admirer les façades et leurs pignons. Les boutiques sont largement ouvertes et certaines n'hésitent pas à s'étaler sur le trottoir.
Avant de nous installer pour assister au marché, nous dévalisons une boutique de fromage. Ces petites boules jaunes sont le souvenir rêvé à rapporter de nos vacances !!! Et oui le fromage ici a une croûte jaune. Alors pourquoi chez nous le fromage hollandais a-t-il une croûte rouge? Il faut remonter au temps où la France expédiait des tonneaux de vin rouge aux Pays-Bas. Les mêmes tonneaux au retour étaient remplis de boules de fromage qui se coloraient en rouge durant le voyage. On a conservé l'habitude d'envoyer en France des fromages à croûte rouge.

A Hoorn, inutile de faire le pied de grue pendant des heures comme à Alkmaar. Le public est bien moins nombreux. Mais ici, point de traduction française. Pas bien grave puisque nous savons comment se passent les tractations.
A 12h30 pile, une cloche sonne et marque l'arrivée des carioles des paysans venant vendre leurs meules. Les fromages sont déposés sur la place du waag, les acheteurs en costumes passent de vendeurs en vendeurs et commencent à goûter. Ils marchandent puis topent lorsqu’ils tombent d’accord sur le prix. Alors interviennent les kaasdragers (les porteurs) en costume traditionnel. Ils sont regroupés en guilde. Il y a quatre groupes de quatre porteurs qui se distinguent par la couleur de leur chapeau en paille vert, rouge, bleu, jaune. Ils sont accompagnés par un tasman qui sera chargé de peser le chargement. Lorsque le marché est conclu, les porteurs empilent les fromages vendus sur un brancard à la couleur de leur compagnie et courent à la pesée au Poids Public. Ils portent ainsi sans problème jusqu’à 80 kg. Finalement les porteurs, toujours aussi vaillants, déchargent les meules sur une charrette qui est amenée jusqu'au camion.

En marge du spectacle, les calèches qui ont servi à apporter les meules promènent les enfants.

Nous retournons au camping-car et après les services, nous quittons l'aire. Nous nous arrêtons à la sortie de Hoorn, le long de l'eau, pour déjeuner. Il fait à présent un beau soleil. Les moutons aux Pays-Bas se trouvent dans les lieux les plus insolites. Nous les avions vus sur les digues, ici, ils broutent la pelouse d'une résidence.

Notre prochaine étape est Marken que nous aimons beaucoup. Il y a peu de touristes. C'est étonnant alors qu'on est déjà mi-juillet. Depuis notre dernier passage, un supermarché est sorti de terre à côté du parking. Parfait pour de petites courses.
Le stationnement nocturne est toujours autorisé pour les camping-cars.

Le village ne se visite qu'à pied et le tour en est vite fait. Il n'y a que deux quartiers : havenbuurt, autour du port et kerkbuurt, autour de l'église. Les maisons en bois vert pour la plupart sont construites sur pilotis ou sur des tertres de manière à se prémunir des inondations. Nous retrouvons du linge à sécher accroché sur des fils d'une manière originale. Cela nous avait beaucoup intrigués la première fois. Cette fois-ci, nous sommes plus près et nous comprenons que le linge est en fait coincé entre deux fils. Le mystère est enfin éclairci !

Marken est une ancienne île de l'Ijsselmeer reliée en 1957 à la terre par une digue. Alors que jadis le village vivait essentiellement de la pêche, la perte de son insularité l'a obligé à se tourner vers le tourisme.

Un bateau venant de Vollendam, juste en face, déverse sa cargaison de touristes et en charge presque autant.

Douchka se trouve une petite plage et ne boude pas son plaisir quand il s'agit de s'élancer dans l'eau. Nous aimerions bien en faire autant !

Comme d'habitude, après une belle balade à travers le village, nous allons dîner sur le port. C'est toujours le même restaurant qui nous accueille.

Aucun camping-car ne nous rejoint sur le parking ce soir. Nuit tranquille après avoir essuyé notre averse quotidienne ! Même quand il fait beau, il pleut !

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Vendredi 17 juillet

Le beau temps est toujours là. Nous partons assez rapidement afin d'arriver avant les touristes à Volendam. Les quais du vieux port sont encore peu fréquentés et nous pouvons flâner à loisir sans nous faire bousculer.

Rien à voir ici si ce ne sont des magasins de souvenirs et des restaurants. Les touristes arrivent par bus entiers et se précipitent par vague pour trouver “le souvenir”. Rien à faire le style hollandais ne me plait pas et seuls les porte-clef sabots trouvent grâce à mes yeux.

Gariel repère le musée du fromage. C'est en fait un producteur qui a aménagé un petit musée pour montrer la fabrication du fromage. La visite est courte et nous passons plus de temps à goûter les différentes variétés de fromage. C'est ici que nous découvrons un vieux fromage comparable à un parmesan : un régal. Le prix est en conséquence. Natuellement, nous ne quittons pas les lieux sans avoir fait nos achats.

Avant de rentrer au camping-car, nous passons voir le moulin que l'on aperçoit à la sortie de Vollendam. Petit balade où il faut pousser sur les pédales non pas parce que cela grimpe mais à cause du vent à décorner les boeuf qui souffle depuis aujourd'hui et qui freine notre progression.

Après le repas, nous prenons la direction d'Amersfoort où il y a une aire de service. Gabriel m'affirme que nous n'avons jamais visité la ville. J'ai l'impression du contraire.

L'aire se révèle petite, trois places pour des véhicules de moins de 7 mètres, coincée entre canal et route, en dévers, pour 7,70 la nuitée. Nous décidons de visiter la ville d'abord, d'aviser ensuite.

Notre première impression est plutôt négative : une ville ultra-moderne, grouillante de vie et assez éloignée de l'aire. Et pourtant Amersfoort occupe 4 pages dans notre guide !

Nous suivons la signalétique posée au sol et c'est là que la magie opère ! Au loin, nous apercevons une tour. Alors que nous pensions qu'il s'agissait du clocher d'une église, nous découvrons en fait une tour solitaire, la O-L.-Vrouwe (tour Notre-Dame), du XVème siècle, de style gothique, élançant ses 98,33 mètres vers le ciel. C'est le clocher d'une église détruite en 1787 par l'explosion d'une poudrière. Nous aurons l'occasion d'y pénétrer le soir et il n'y a rien de très intéressant à y voir !

Harvik est l'ancien port d'Amersfoort et le long de ses berges, s'élèvent encore de belles maisons.

On peut faire le tour de la ville en suivant les “muurhuizen”, ces petites maisons des remparts. L'environnement est bucolique avec des roses trémières qui se fraient un passage entre les pavés. De belles façades, moins penchées qu'à Hoorn et puis un calme bien apprécié !

En traversant le Plantsoen, nous aboutissons à Moonikendam construit en 1430.

Nous regagnons le centre ville en franchissant une ancienne porte en briques flanquéee de tourelles octogonales du XIIIème siècle. C'est Kamperbinnen. J'ai l'impression de l'avoir déjà vue...

Le circuit piéton est particulièrement animé. A noter que les chiens y sont interdits. En suivant la langestraat, nous aboutissons au Varkenmark, l'ancien marché aux cochons. Juste avant, on peut encore apercevoir, les anciens treuils qui servaient à décharger les bateaux.

Lorsque nous arrivons à l'église St Georges, elle est déjà fermée et nous nous contentons de l'admirer de l'extérieur. Massive, elle domine Groemark envahie par de nombreux Néerlandais prenant un verre. La journée a été belle et chaude et les Néerlandais en ont profité.

Alors que nous ne le cherchons pas, nous découvrons le musée Flehite qui possède une façade caractéristique. Encore un air de déjà vu...

Nous quittons le centre par Koppelpoort, la porte d'eau construite au XVème siècle. L'ouvrage est composé d'un pont fortifié sur l'Eem, d'un double moulin à fouler, d'une porte flanquée de tourelles. A présent, je suis sure. Nous sommes venus ic en 2002, à vélo.

Après Koppelpoort, en fait, il suffit de passer sous la voie de chemin de fer et de longer le canal pour aboutir au camping-car... C'est par-là qu'il aurait fallu passer à l'aller !

La décision est vite prise de quitter Alersfoort et de chercher un bivouac plus confortable pour la nuit.

Notre journée s'arrête à Winssum dans un camping à la ferme où le stationnement se fait dans un vaste pré sans la moindre ombre. Nous prenons l'apéro dehors mais la fraîcheur tombe avec la nuit. Un peu d'orage et de la pluie ne dérangent guère notre sommeil réparateur … La journée a été rude pour nos jambes !

Samedi 18 juillet

Gris au réveil et nous pouvons donc prendre le chemin du retour sans qu'il ne fasse trop chaud. La région du Limbourg est trop semblable à l'Allemagne et n'a pas trop de charme pour nous. Il reste un peu plus de 500 km que nous allons effectuer en grande partie sur autoroute.

La première partie de nos vacances est terminée. La seconde commencera dans huit jours.

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