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Première partie du voyage l'Italie
Pris dans un bouchon à l’entrée du tunnel du St Gothard, nous empruntons la route pour franchir le col. La montée, quoique raide, se fait sans problème ; la voie est large et il n’y a pas beaucoup de circulation. Il est 18h50 quand nous arrivons au sommet du col à 2091 m. Quelques kilomètres plus loin, un arrêt nous permet d’avoir une vue magnifique sur Airolo et sur les Alpes suisses.
Nous nous arrêtons dans un camping à Campéalto, au bord de la lagune et nous profitons de la soirée pour découvrir à pied les environs.
Le lendemain dès 8 heures, nous partons à la découverte de Venise afin de profiter au maximum de la fraîcheur matinale. Les boutiques sur le Rialto sont encore fermées et le pont désert a une curieuse allure.

Venise à l’origine était encerclée par le Grand Canal, principal cours d’eau qui mène à la place St Marc. Trois ponts le franchissent : le Rialto, le Pont des Déchaussés, le Pont de l'Académie

Venise est la ville des églises. Nous en découvrons des dizaines au cours de notre journée.

L’église St Roch, construite à la fin du XVIIIème siècle fait partie de la confrérie « Scuola Grande de San Rocco ».

San Zaccaria est remarquable par sa façade construite en marbre pour sa partie inférieure de style gothique tardif et pour le restant en pierre d’Istrie, dans un style renaissance.

En face de la place Saint Marc, le dôme de San Giorgio Maggiore (1565-1580) se dresse sur la petite île de même nom.

Un peu plus loin, sur la Punta della Dogana (pointe de la douane), l’église Santa Maria della Salute, de forme octogonale, est surmontée d’une grande coupole.

La place Saint-Marc, principale place de Venise, est bordée des monuments les plus prestigieux de la ville.
L’origine de la basilique St Marc remonte à l’an 829 lorsqu’elle a été construite pour abriter le corps de l’évangéliste Saint Marc. Détruite par un incendie, elle est devenue au fil de ses améliorations un chef-d’œuvre mélangeant différents styles : gothique, islamique, renaissance
Construite en forme de croix grecque sur laquelle s’élèvent les cinq coupoles soutenues par d’énormes piliers, elle possède une façade longue de 51,80 m. La partie inférieure est faite de cinq arcs en plein cintre soutenus par des colonnes surmontées par des chapiteaux orientaux.
Tout à côté, le palais ducal de style vénitien a été longtemps le siège de l’administration de la ville et renfermait les prisons. Une de ses façades donne directement sur le grand canal.
Près du Palais des Doges, le groupe des Tétrarques en porphyre, de provenance syriaque représenterait les empereurs Dioclétien, Maximin, Valère et Constant s’étreignant, symbole de l’unité de l’empire.
A l’arrière du palais, du pont della Paglia, construit en 1360, on a une vue sur le célèbre pont des soupirs. Le pont couvert reliant le palais des Doges à la prison construit en style baroque doit vraisemblablement son nom aux soupirs que poussaient les condamnés en traversant le pont pour la dernière fois. Rien à voir avec les amoureux ! C’est néanmoins le but de tous les gondoliers qui sillonnent les canaux de la cité lacustre.
La route, le long de la côte adriatique, est longue. Finalement, après avoir cherché vainement un emplacement pour dormir, nous trouvons tout à fait par hasard une aire de service à Fano où nous passons une nuit agréable. Le lendemain matin, avant de repartir, nous piquons une petite tête dans la mer toute proche, histoire de prendre les bonnes habitudes !
Nous arrivons à Ancône bien avant l’heure de l’embarquement. Il y a déjà quelques camping-cars positionnés. Après avoir retiré nos billets, nous nous mettons dans la file pour Patras bien moins longue que celle d’Igoumenitsa. La chaleur est difficilement supportable mais nous n’avons pas le choix. Nous bougeons le moins possible.
Petit tour néanmoins sur le port. Ancône semble être une belle ville mais nous ne voulons pas «abandonner» Cigalon trop longtemps.
L’Olympic Champion arrive avec une ½ heure de retard. Le débarquement est un vrai spectacle. Le bateau crache en même temps camions, voitures, passagers à pieds et le tout sans ordre apparent !
Le bateau est neuf, composé de 12 ponts. Les passagers envahissent les ponts extérieurs en y installant de véritables bivouacs à l’ombre.
Durant toute la traversée, du moins le jour, nous ne serons jamais très loin des côtes. La Grèce est entourée d’une multitudes d’îles. La mer est d’huile et d’un bleu profond.
Avant d’arriver à Patras, nous apercevons le pont en construction qui permettra de relier le Péloponnèse à la Grèce continentale. Il devrait être achevé pour les J.O. de 2004 mais il reste encore du travail !