Sommaire Grèce photos 2003

 

 

 

 

 

De l'Acrocorinthe à Athènes
Nous grimpons en fin de journée sur l’Acrocorinthe d’où nous avons une vue plongeante sur tout le golfe de Corinthe qui au fil des heures s’illumine à nos pieds. La forteresse prend une jolie teinte rouge au soleil couchant.
La nuit est fraîche et venteuse. Nous serons 5 camping-cars à profiter du site.
L’Acrocorinthe entourée d’une triple muraille compte parmi les plus impressionnantes forteresses naturelles d’Europe. Elle a appartenu tour à tour aux Byzantins, aux Francs, aux Vénitiens et aux Turcs. A chaque invasion, les murailles ont été détruites puis reconstruites sur les fondations originelles. La présence des différents peuples est aussi rappelée par les édifices religieux qui s’y trouvent : une chapelle orthodoxe et deux mosquées.

Après deux heures de promenade à travers la forteresse, nous descendons sur le site de l’ancienne Corinthe, vaste et parfaitement conservé bien que l’essentiel des monuments date de l’époque romaine. Elle fut choisie par Saint Paul pour répandre ses enseignements.

Le musée abrite de belles statues et des céramiques «à figures noires », procédé des potiers corinthiens.
Le temple d’Apollon date du VIème siècle avant JC. Seules sept colonnes ont été relevées mais elles sont impressionnantes.
La fontaine de Pyrène date du IIème siècle après JC. Elle est composée de six arches qui communiquent avec un grand réservoir. L’eau y est acheminée grâce à une canalisation depuis l’Acrocorinthe. Cette fontaine a été utilisée jusqu’au siècle dernier.
Après le repas, nous partons pour le canal de Corinthe, passage obligatoire pour gagner l’Attique si l’on ne veut pas prendre un bac. Peu d’activité en ce début d’après-midi mais l’ouvrage est impressionnant. Il mesure 6 km de long sur 23 m de large.
Loutraki nous semble bien trop animée et touristique. Nous poursuivons donc vers le petit lac de Vouliagmeni.
L’endroit est superbe et l’eau plus rafraîchissante que la mer. Le niveau du lac est plus bas que celui de la mer.
Il fait déjà chaud quand nous partons pour le Cap d’Héraïon quelques kilomètres plus loin. Le site est consacré à la déesse Héra, femme de Zeus.
Le site se niche dans une petite crique. Un chemin y mène facilement. Une chapelle, comme nous en voyons si souvent, semble veiller sur les vieilles pierres. Nous en profitons pour prendre quelques photos de l’intérieur et des nombreuses icônes.
A côté, une grande citerne presque intacte permettait d’approvisionner l’endroit en eau.
Un peu plus loin, la stoa, le temple d’Héra, réduit à quelques pierres et les ruines de quelques maisons d’habitation de l’époque hellénistique.
Quand on parle d’Athènes, c’est le mot “Parthénon” qui nous vient de suite à l’esprit. C’est par ce site que nous commençons la visite.
Le Parthénon ou temple d’Athéna Parthénos apparaît majestueux malgré les travaux en cours. C’est le monument le plus ancien (447-432 av JC) de l’Acropole.
L’Erechthéion construit un peu plus tard est dédié à Athéna et à Poséidon-Erechthée et occupe l’endroit où se serait déroulé le combat entre Athénée et Poséidon pour la possession d’Athènes. Chaque côté, un portique équilibre le bâtiment. Celui des Cariatides est le plus connu.
Au pied de l’Acropole, se situe l’odéon d’Hérode Atticus où se déroule chaque année le festival d’Athènes.
La porte Hadrien, qui sépare l’Athènes grecque de l’Athènes romaine, est bien mal au point mais par contre le temple de Zeus Olympien, l’Olympieion, est impressionnant par sa grandeur. 15 de ses énormes colonnes corinthiennes sont encore debout.
Sur la place Syndagma, a lieu tous les jours à 11 heures, la relève de la garde devant l’ancien palais érigé aux lendemains de l’indépendance. Au pied de la bâtisse, la tombe du soldat inconnu est gardée jour et nuit par les evzones (soldats à la belle ceinture). La relève est un vrai spectacle. Les soldats jouent leur rôle sans sourciller.
A côté de l’agora romaine, fermée, se trouve l’agora grecque où naquit la démocratie. Le monument le mieux conservé du site est sans aucun conteste le Théseion appelé aussi l’Héphasïstéon puisque le temple est dédié à Héphaïstos, dieu du feu. Le monument de style dorique est presque intact. Seules les sculptures du fronton ont disparues. La frise raconte les exploits d’Héraclès et de Thésée.
Avant de quitter la capitale, nous faisons un bref crochet par le marché couvert où la viande est exposée à la chaleur. Il faut avoir envie de manger du steak ici !